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Secret of Mana

Par Yomigues @Yomigues

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Je suis un blogueur indigne de ce nom : alors qu’Otakritik s’apprête à fêter son premier anniversaire, que Shisaï d’Otaku Attitude s’est attelée à faire à ma demande la nouvelle bannière du blog, je vous ai laissé sans billet pendant tout un mois…  Sincèrement, avec mes examens blancs et la période des soldes au travail, j’ai un peu eu du mal à consacrer du temps à la rédaction d’un article et je m’en excuse. Allez c’est parti pour la critique d’un jeu old school, mais dieu qu’il est bon : Secret of Mana sur SNES !

Genèse


Secret of Mana (SOM) de son vrai nom Seiken Densetsu 2 est une licence qui a d’abord fait son apparition sur Gameboy en 1991. Cependant, c’est avec son 2nd opus porté sur la SNES que la saga se fait véritablement connaître chez nous. Je crois que l’on peut même dire qu’il s’agit d’un des premiers « vrais » A-RPG que l’on ait connu en France.

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Brefouille, que se passait-il pour le jeune adolescent venant d’acquérir sa cartouche de SOM à l’époque ? Il était tout simplement envoûté par la superbe introduction du jeu : une musique qui annonçait d’emblée la quête héroïque et semée d’embûches que l’on s’apprêtait à entamer accompagnée d'un artwork superbement coloré sur lequel dans lequel on pouvait voir nos héros devant l’arbre Mana suivit d’un vol de flamands roses qui laissait apparaître le titre du jeu.

Forcément, une telle entrée en matière ne pouvait que vous mettre l’eau à la bouche.

Epic Classic

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SOM ne sort franchement pas des sentiers battus côté scénario : vous retirez l’épée Mana sans savoir que celle-ci libère sur le monde le mal… Il va vous falloir réparer votre erreur, le destin de votre terre pèse désormais sur vos épaules.  Pour éviter que l’ancien fort Mana de détruise tout sur son passage, vous serez amené à restaurer les graines de Mana via divers dongeons. Deux compagnons vous rejoindront afin d’accomplir votre quête, une fille et un nain.

En dépit de son histoire relativement simple, l’une des clés du succès de SOM réside dans la richesse de son gameplay. Le jeu, même s’il fait montre d’une difficulté presque inexistante (vous n'aurez la plupart du temps qu'à balancer la sauce niveau magie, la tactique et la subtilité sont aux abonnés absents), possède une richesse certaine dans son armement et ses magies. Le héros ne peut pas utiliser de Magie, en revanche vos compagnons, eux, le peuvent. La fille se voit donc dotée des sorts de type défensif/soin/amélioration tandis que le nain se voit attribué les sorts offensifs. Ils possèdent tous les deux 8 types de magies distincts (eau, feu, foudre, terre, ect...), chaque magie possédant 3 sous-sorts ce qui nous fait un total de… heu… BEAUCOUP.

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En plus de cela, vous avez droit à un  panel d’arme assez large au nombre de 8, chaque arme pouvant être customisée grâce à des sphères qu’il vous faudra gagner sur des monstres ou trouver dans des coffres. Enfin, plus vous utiliser une arme, plus son niveau de charge augmente. Chaque niveau de charge correspond à une attaque différente. Vous l’aurez deviné, il existe 8 niveaux de charges par arme.

Avec autant de contenu, vous pourriez penser que se retrouver dans les menus est un parcours du combattant. PAS DU TOUT ! C’est simplissime : un menu circulaire entoure le personnage que vous souhaitez, il vous faut ensuite choisir ce que vous voulez faire le plus simplement du monde : l’équiper, déterminer ses actions si vous jouez avec le CPU, ect…).

En parlant d’équipement, votre résistance aux différentes attaques magiques et physiques est déterminée par le nombre de point de votre équipement.

Graphiquement bluffant

 

Le design général de SoM est d’une beauté rare. Rarement un jeu n’aura été aussi fouillé en termes de décors, de chara-design et de bestiaire. On est sur du 16 bits et on l’exploite bien. Tout d’abord, l’animation lors des combats est fluide. Les bugs de déplacement, bien que présents, sont peu nombreux et faciles à gommer. Chaque musique colle parfaitement à l’ambiance du moment et au lieu visité : Hiroki Kikuta n’est pas Nobuo Uematsu, certes, mais il fournit avec SOM un travail qui force encore l’admiration.

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Plus tard dans le jeu, vous vous déplacerez sur le dos de Flammy, une créature qui ressemble à un Dragon : je ne sais pas comment s’appelle la technique qui est utlisée, je sais que c’est la même que pour le Mario Kart sur SNES de l’époque… Les pixels sont là, mais leffet de vitesse, l’animation de Flammy, tout est maîtrisé. Un vrai travail d’orfèvre !

On regrettera malgré tout que les habitants de la plupart des villes se ressemblent énormément... Parfois, certains monstres sont "recyclés" et rebalancés dans un autre dongeon avec une couleur et des caractèristiques différentes, mais rien de bien méchant. Il en est de même pour quelques boss.

Une base indispensable

SoM reste encore aujourd’hui dans le cœur de nombreux joueurs une véritable référence en matière d’A-RPG. Riche dans son gameplay, possibilité de jouer à plusieurs, storyline classique mais qui connaît son lot de rebondissements, musique envoûtante… Cette RPG de l’âge d’or de Square mérite toute votre attention : un must have, une pépite comme on en fait plus !

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