Aussi, je tenais, Houria que je ne connais pas, à te remercier personnellement pour ton combat, qui est aussi le mien. Car grâce à toi, maintenant, même un misérable blanc comme moi pourra mettre un nom sur ces gens là, ces abrutis qui pensent encore que l’on peut naître de sang pur et de culture propre, voir de religion conforme, comme ce facho de Guéant, dont la civilisation n’est pas la mienne : je suis en effet mondialiste, sang mêlé, gauchiste et athée… et je me flatte en outre de n’être pas le pur produit d’une nation reléguée par ses bons soins au 43 ème rang des pays en termes de liberté de la Presse, et condamnée récemment pour traitements inhumains ou dégradants envers des enfants. Pays que j’aime assez toutefois pour tenter de contribuer à mon humble façon à le débarrasser de cette plèbe morale, cette succession d’affaires et cette kyrielle de conflits d’intérêts que la sarkozie a tant fait pour développer, au grand dam des citoyens que nous sommes.
Un jour, il nous faudra bien pourtant trier le bon grain de l’ivraie et traduire ces gens là devant un tribunal populaire : celui qui jugera leur crime contre notre commune humanité. Car la connerie n’a manifestement pas de religion.
Acquérir le droit de nommer un chat un chat, et les souchiens ainsi, qu’ils soient du FN, se revendiquent du bloc identitaire ou de l’UMP ne change rien à l’affaire : les voilà donc enfin rangés dans la niche qu’ils n’auraient jamais du quitter : souchiens !
¹ rooo, c’est bon, je sais, cet humour est douteux ! Mais si l’on ne peut plus rire de rien, à présent ! Pardon Houria, mais c’était trop tentant… de faire dans l’humour noir.