Le Conseil de sécurité vient une nouvelle fois d’échouer à prendre une décision pour venir en aide à la population syrienne, dont le courage force l’admiration, condamner la répression et le régime de Bachar El Assad et permettre le retour à la paix civile et à la sécurité dans ce pays.
Cette paralysie des Nations Unies est inacceptable alors que les massacres se poursuivent, comme cela s’est encore dramatiquement produit à Homs. La décision de ceux des membres permanents du Conseil de sécurité qui ont bloqué le vote d’une résolution est d’autant plus incompréhensible que la Ligue arabe a posé les bases d’un règlement de la situation dans ce pays. Ce faisant, les pays qui empêchent aujourd’hui que l’on vienne au secours du peuple syrien commettent une faute. Ils doivent sans plus tarder être à la hauteur des responsabilités qui sont les leurs dans la défense des principes fondamentaux des Nations Unies.
Tous les efforts doivent inlassablement se poursuivre, aux côtés de la Ligue arabe et notamment du Maroc dont je salue le rôle et l’action, pour parvenir à une résolution. Dans l’attente, les sanctions prises par l’Union européenne contre le régime doivent s’amplifier.
En lien avec les pays voisins de la Syrie et avec la Ligue arabe, tout doit être fait pour garantir auprès des populations la présence des organisations humanitaires qui doivent pouvoir leur venir en aide en ces tragiques moments.