Une chanson qui va bien avec mon étât d'âme actuelle... Hier je croyais tellement avoir tout compris... je croyais tellement qu'elle avait le goût de me voir pour ce que je souhaitais... N'avait-elle pas fait elle même les premiers pas pour avoir mon numéro de téléphone... C'était bien elle qui m'a appelée hier pour me jaser, pour que l'on se voie, j'ai accepté bien sûr tout de suite le gamin ayant pris vite la place de l'adulte...
Nous étions il me semble deux gamins au téléphone accroché au combiné buvant les paroles l'un de l'autre... il me semblait... j'avais pas su voir... Ou est-ce que quand on veut trop l'on devient si aveugle ? Ou était-ce elle qui ne savait pas alors... je ne le sais pas... je sais pas si je veux savoir...
Nous avons passé une agréable soirée, on a bu une bouteille de vin, une bière chacun on a jasé de choses et d'autres je me suis même laissé aller chose que je ne fais que trop rarement, j'ai ouvert mon coeur un peu, j'ai parlé de moi, elle a parlé d'elle de ce qu'elle aimait... et il y a eu un mais... car il y en a toujours un...
Mais tu m'attires, je t'aimes bien, tu sembles tellement un homme correct et bien... Mais... mais... mais... je voie quelqu'un d'autre depuis deux mois... pas vraiment quelque chose de sérieux c'est un amant plutôt mais c'est un bon ami depuis huit ans et je ne veux pas lui faire ça... Que dire à cela, j'avais plus de mots, ni de force pour bouger...
Je ne sais plus trop comment la suite a eu lieu... j'en ai perdu certains moments... appellez ça une amnésie sélective si vous voulez... je me rappel que l'on a jasé encore et encore, qu'elle a commencé à mal filé, qu'elle a été malade à la toilette et que j'ai ramassé sans rien dire... j'étais encore tellement sous le choc et elle visiblement bien mal à l'aise...
Elle hésitait entre partir et dormir chez moi... si seulement je ne risquais pas de faire quelque chose... comme si j'étais un monstre... je lui ai promis que rien ne ce passerait qu'elle ne voudrait pas... J'ai été prendre une douche pour me rafraichir les idées et me traiter de tout les noms... Pourquoi ne l'avais-je pas mis à la porte... cela aurait fini si vite et facilement au lieu de tout le reste...
On c'est couché tout les deux, on a somnolé durant une ou deux heures peut-être j'en sais rien... J'ai commencé à la caresser, elle m'a regardé et a embarqué... La "nuit" c'est passé en caresses par dessus nos vêtements et rien ne c'est passé si ce n'est un coeur qui s'effritait à force de trop vouloir ne pas lâcher prise... Je me suis levé à 4h du matin plus capable de me faire souffrir inutilement, j'ai été lire et j'ai déjeuner par la suite la laissant dormir dans mon lit...
Je l'ai réveillé à 8h20 pour qu'elle ne soit pas en retard à son dîner d'anniversaire... on s'est encore collé je ne sais pas pourquoi pourtant je savais bien que cela était ridicule d'espérer... elle a enfin décidé par partir... c'en fut presque une délivrance tellement j'avais mal... elle m'a demandé de la raccompagné à l'arrêt d'autobus essayant même de me convaincre par des petits baisser... de la manipulation lui ais-je dit... elle n'a pas vraiment apprécié mais elle savait bien comme moi que cela était le cas...
Nous nous sommes laissés sur le pas de la porte tristement, en froid je dirais même... des regrets de par et d'autres... mais sans doutes pas pour les mêmes raisons... Je l'ai laissé partir... j'ai hésité quelques secondes le temps de verser une larme à la toilette et je suis partir à la course pour la rattraper... je ne savais pas quoi dire arriver devant-elle, j'étais essoufflé, désolé de la manière que l'on s'était laissé je lui ai dit que j'aurais aimé que cela se passe autrement... comment m'a-t-elle demandé ? Je sais pas, mais autrement... pas comme ça lui ai-je dit... L'autobus est arrivé et elle m'a demandé si je voulais qu'elle me rappel j'ai dit oui... Mais pourquoi ? Je sais très bien que je ne pourrais jamais être un simple ami, tout comme elle et je lui ai dit je suis trop attiré par elle pour ne vouloir que ça, je peux être un excellent ami envers certaine femme mais pas dans de telles circonstances...
J'écris et plus j'écris plus je me poses des questions, cela me fait mal, mais du bien en même temps... j'ai encore son odeur qui flotte sur mon t-shirt... son visage dans la tête et ce désir de l'embrasser... et dire que nous avons passé à deux doigts de jamais ce voir si elle ne m'avait jamais demandé mon numéro... à deux doigts de tant d'autre choses aussi...
Le petit gamin voudrait du soleil dan sa vie, toujours et toujours...