Il fautr dire qu'à Sainte-Suzanne, fief communiste marqué au sceau de Lucet Langenier, ces élections municipales partielles étaient improbables. Le maire déchu, Maurice,, donc, se présentait contre la mlaire sortante, Yolande (en fait contre le DVG Daniel Allamelou), chacun étant accompagné d'improbables colistiers, venus du diable vauvert, de divers droite, de divers gauche...
Après un premier tour incertain, et des négociations d'entre-deux tours qui pouent, finalement, Maurice a gagné. Avec 52,34% des suffrages exprimés. Et un second tour à la clé, ce qui est une première à Sainte-Suzanne.
Au-delà, et quoi qu'on pense des candidats, et pour avoir cotoyé Maurice et Yolande, on en pense plutôt du bien, ces élections puent. Certains, par manque de vocabulaire, ont parlé de "manger cochon". Bah, c'est un peu ça. On mixe droite et gauche, PCR et UMP, dvers droite et gauche, et ça donne Sainte-Suzanne.
Une petite commune de la Réunion, ville morte, qui n'existe et ne s'anime que pendant les campagnes électorales. Paul Vergès, capitaine viaillissant mais toujours gaillard du Parti communiste réunionnais, se fâche devant la rebellion. Et vise, accessoirement, Huguette Bello, qui menace le bon soldat Roland Roberd, maire de la Possession depuis l'ère glaciaire, de se présenter dans sa circonscription pour les législatives.
Les élections, à la Réunion, ont souvent été pourries. Mais celles-là ont particulièrement méprisé la démocratie et les électeurs. Rendons hommage au Quotidien et au Jir (mais pas à Témoignages) d'avoir relevé ce bordel. Yolande Pausé et Maurice Gironcel viennent de la Poste. Qu'ils y retournent. Le PCR n'a pas besoin de boulets. Et il en traîne encore beaucoup...
François GILLET