La semaine dernière, j’ai fait le grand chelem de sorties : entre mes répétitions d’orchestre, les pots de départs, les concerts, les sessions de danse, heureusement que le cinéma en célibataire me permet de souffler un petit peu. Bref, ce week-end, j’ai donc participé à deux sessions de danse très intense : le twist et le soca.
Ce fut donc deux soirées très exotiques, compte tenu de mon background de clubbeuse plus habituée àshaker mon booty sur de la techno et de la house. Enfin, je vous parle de ça, je ne sors quasiment plus en boîte (rhâââ la vieillesse !) et je vous parle de David Guetta comme de l’incarnation du Mal (alors qu’en vérité, à réécouter Sash ! ou Floorfilla, je pense qu’il n’est pas pire qu’un DJ italien de seconde zone tels que je les écoutais dans les années 1990). En tout cas, quand je m’éclate à danser avec mes copines, à l’heure actuelle, c’est plus du samba ou Moussier Tombola en soirée privée. Les soirées que j’ai vécues vendredi et samedi soirs étaient donc très rafraîchissantes pour mes gambettes.
En voici donc les récits
Vendredi 3 février : Surpat’ vol 8 – Les années Friandise @Café A
Les portes s’ouvrent et nous nous engouffrons dans le lieu. Déjà, je suis en plein rêve : le Café A, en face de la Gare de l’Est, est juste un endroit magique. Je suis un peu éberluée, avec ma compagne de soirée. Déjà, des filles over-lookées me regardent comme si j’allais effectivement faire tapisserie dans cette Surpat’. Tant pis, je me réfugie avec ma nouvelle copine sur la piste de danse avec ma sucette. Déjà, le son qui passe me plait beaucoup, alors je danse tranquillou, en chantant si je connais les paroles… ou pas.
Et alors, plus j’avance dans la soirée, plus je me dis que cette bande-son est ma bande-son idéale. Bon, il y a certes Clo-Clo, Sheila, France Gall, mais aussi Renato Carosone, Quincy Jones, Otis Redding, les Stones, pleins de groupes anglais trop géniaux du Swinging London. En gros, pour la bande-son, c’était ma boum si j’avais eu l’âge de ma petite cousine (17 ans ce mois-ci) en 1967. Et niveau ambiance, bien sûr, nous sommes à Paris, donc toutes les filles sont correctement lookées avec les fringues de leurs mères. Et puis j’ai trouvé une pure tête de nœud qui aurait réellement pu vivre à cette époque. La preuve : c’était la star de la soirée et il dansait le rock comme personne. Malheureusement, je suis aussi tombée sur un monsieur qui a vraiment vécu à l’époque. Manque de pot : c’est lui qui m’a fait des avances.
N’empêche qu’avec ce son de dingue, je me suis crue dans Dirty Dancing :
Samedi 4 février : Panyard Party #6 by Calypsociation
Ens’Batucada était invité à jouer dans cette sympathique petite fête. En effet, l’administratrice de notre orchestre est aussi la présidente de Calypsociation, l’orchestre de steel pan qui met du soleil dans les reprises inhérentes à tout orchestre composé d’amateurs. Je vous explique : Calypsociation, quand ils reprennent Michael Jackson, ça donne ça :
En fin de soirée, ambiance dancefloor et soca.Autrement dit, on shake son booty, on danse le chiririsur nos deux jambes et sans canne, et on tient pendant deux heures comme ça, normalement sans faire la pause ti’punch au bar. Ce n’est qu’au moment où nous décidons de plier les gaules que l’ambiance se fait plussoul et funk. Rhâââ… Mais remercions encore nos hôtes de nous avoir si bien fait kiffer la vibe.
Résultat des courses : il faisait peut-être -10° dehors en ce week-end, mais grâce à ces petites soirées, j’ai vachement pris chaud au cœur.