Oublie les palettes, les pinceaux , les tubes de gouaches qui sèchent à la première utilisation, les bombes acryliques, les pistolets à peinture, le chevalet, la belle mère , les encres et la nature morte en plastique, le street-art du jeune portugais Alexandre Farto, alias Vhils, n’est pas là pour faire dans la dentelle. Quoique. Crées à partir d’explosions à la dynamite, de perceuses, de ciseaux ou encore de burins prélevés directement sur le béton des bâtiments, les portraits de Farto arrivent à reproduire avec brutalité et finesse l’émotion d’un regard, le clair-obscur d’un Rembrandt, les rides d’un visage rongé par le temps. Un art où l’architecture et l’humain ne font qu’une entité, une seule et même empreinte gravée dans les rues poussiéreuses et abandonnées de nos villes.
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