Arrêter les voyous de Villiers-le-Bel ? Fastoche, disait Sarko… quand il avait déjà le signalement des suspects.
Dans l'interview qu'il a accordée à nos confrères du Figaro, publiée le 6 mars, Nicolas Sarkozy se réjouit d'avoir tenu au moins un de ses engagements : « J'avais promis aux Français que ceux qui ont tiré sur la police à Villiers-le-Bel seraient arrêtés, ils le sont », déclare-t-il, pas peu fier.
Ce que le président de la République ne dit pas, c'est qu'à l'heure où il faisait cette promesse, la police disposait déjà du signalement des suspects. Il n'a pas fallu trois jours, en effet, pour que les renseignements, sous couvert d'anonymat, arrivent aux oreilles des policiers attachés au quartier. Les primes promises haut et fort n'auraient apparemment même pas été nécessaires pour convaincre ces informateurs.
« Dans ces cas-là, l'occasion est trop belle de faire tomber un concurrent ou un rival », résume un fonctionnaire. De quoi écorner la légende selon laquelle l'omerta serait de mise dans les quartiers.
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