Cessons la guerre Rondes vs Minces !

Depuis l’émergence des blogs mode axés sur les rondes, des articles qui leur sont consacrés dans les magazines, des sites, etc, j’ai lu plusieurs polémiques sur le web les concernant. Que ce soit des photos mettant en scène un mannequin plus size aux côtés d’un mannequin standard, une blogueuse qui écrit que le mannequin de la publicité Castaluna la révulse, on en entend de toute sorte.

Moi ce que je regarde dans ces polémiques, ce sont les commentaires des lecteurs. On y sent souvent une guéguerre entre mince et rondes. Les gens se sentent obligés de comparer les minces et les grosses.

Les articles sur les femmes grosses n’ont pour la plupart pas l’objectif de tirer à boulets rouges sur les femmes minces, l’inverse non plus d’ailleurs, sinon c’est qu’ils sont mal écrits.

N’oublions pas qu’à l’instar des grosses, les maigrichonnes connaissent elles aussi les remarques blessantes. Entre grosse bouffe et squelettor, qui souffre le plus ?

Elles connaissent aussi les pseudos vérités désobligeantes. Non, les femmes maigres ne sont pas toutes anorexiques. Non, les femmes grosses ne se goinfrent pas toutes à longueur de journée. Faut chercher à voir plus loin pour les unes comme pour les autres.

Question fringues qu’on soit ronde ou maigre, on a autant de mal à trouver des vêtements qui nous mettent en valeur.

Il y aura toujours des hommes pour préférer les petits seins aux formes plus généreuses et vice versa. Chacune peut trouver un homme qui la trouve désirable.

La féminité ne réside pas seulement dans une bonne paire de fesses. C’est un tout, une façon d’être, une démarche plus qu’un poids.

Beaucoup de femmes rondes ont rêvé d’être plus minces et beaucoup de femmes minces ont rêvé d’avoir plus de formes…

Nous avons donc beaucoup de points communs, rondes et minces, si ce n’est des mensurations différentes !

Alors je conclurai en disant que la vie est assez difficile pour ne pas se tirer dans les pattes pour une question de physique. Acceptons-nous tels que nous sommes pour pouvoir enfin accepter les autres tels qu’ils sont, sans comparaison.