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Maternité de La Seyne: près de 400 personnes pour dire “l’humain d’abord”
Ils étaient encore plus nombreux qu’il y a quinze jours, et le grand froid en plus, à avoir répondu, hier, à ce deuxième appel du Front de gauche de La Seyne.
Près de 400 personnes (230 selon les autorités, 530 selon les organisateurs) se sont réunies devant l’hôpital George-Sand, pour former une grande chaîne humaine qui entourait – presque – tout l’établissement où se trouve encore le service qui leur est si cher : celui de la maternité.
« Que l’on revienne sur ces lois scélérates »
Quelques heures avant, le maire défendait à la télévision, une nouvelle fois, sa vision de l’utilité de son maintien à La Seyne (lire en page précédente). Rejointe par quelques élus de l’ouest Var, dont le maire de La Cadière, René Jourdan et un représentant de Saint-Mandrier notamment, l’élue seynoise (PCF) Christine Sampéré a voulu montrer que la mobilisation « pour un véritable hôpital pour l’ouest-Var » ne faiblissait pas. « Et pas pour un hôpital où l’on instaure une tarification à l’activité, au service de la rentabilité, où l’humain ne pèse pas grand-chose. L’humain d’abord !»
Au nom du Front de gauche, elle a souhaité que l’on revienne sur les lois dites Bachelot et Hôpital 2007 qui, pour elle, sont « des lois scélérates ». Elle a encore enjoint les personnes présentes à se réunir à nouveau le 18 février, devant la mairie de Toulon, à l’initiative du Collectif varois d’accès aux soins, « afin de pointer les vrais responsables ». Selon elle, «l’Agence régionale de la santé (ARS) n’est que le bras armé du gouvernement, qui est le véritable responsable du démantèlement de l’hôpital public ».