Guide du consomma(c)teur dans la jungle des étiques-quêtes
Lorsque l'on ne travaille pas dans l'agro-alimentaire ou une activité qui s'y rapporte, les étiquettes peuvent apparaître comme un vaste amalgame d'informations aussi incompréhensibles que des hiéroglyphes. Ayant la chance de maîtriser cette langue, je vous propose de vous initier histoire de vous donner quelques pistes et de consommer informé, car comme chacun le sait : un consommateur averti en vaut... Des petits trucs à partager.
Premier "truc" : les estampilles vétérinaires - rien à voir avec les estampes japonnaise !
C'est quoi ce truc ? vous entend-je d'ici. Ce "truc" se trouve sur tous les produits contenant des ingrédients d'origine animale (à condition que ceux-ci représentent plus de 2% du produit, c'est à dire qu'à 1% on peut mettre et ne rien vous dire, en sachant que 1% + 1% + 1%... ça peut faire beaucoup à la fin...) . Cela fait partie de la traçabilité du produit ou encore rien ne se perd, rien ne crée, tout se transforme.
Si vous regardez sur les emballages ça se présente sous cette forme :
Les chiffres du milieu (435 dans l'exemple) indiquent la commune dans laquelle se trouve l'usine
Les derniers chiffres (12 dans l'exemple) indiquent le numéro de l'usine.
En clair lorsque 2 produits similaires ont la même estampille vétérinaire, ce sont souvent les mêmes. Un autre indice : deux produits de marques différentes qui ont le même packaging ont de fortes chances d'être les mêmes... Oui et alors ? me direz-vous. Et bien par exemple, il y a des marques connues, des marques distributeurs et des marques discount qui vendent le même produit... mais à des prix différents ! Non ? Si !!! Un exemple concret -j'ai enquêté pour vous...- : les sardines à l'huile d'olive extra vierge de Saupiquet et marque Auchan, ce sont les mêmes. Les prix : 0,98 € la boîte pour Auchan, 1,16€ pour Saupiquet (prix observés lors de ma dernière visite au supermarché qui date de quasiment 15 jours...).
En cette période d'actualité de pouvoir d'achat, ça vaut le coup d'y regarder à deux fois, n'est-ce pas ? Et ça c'est rien encore...
Tous fondus de Melonette ! ... ou "Fondue de courge Melonette aux dés de pain d'épices"
Les courges commencent à se faire rares, quoique l'actualité du moment nous démontre le contraire ! Voici une petite recette originale et simple testée cet hiver. Et je vous rappelle qu'il existe une tradition concernant la fondue et celui ou celle qui laisse tomber son pain d'épices dans le caquelon...La courge melonette est une courge à la chair tendre, un peu fileuse qui a une saveur très douce, donc idéale pour des préparations sucrées, peu puissante. Elle est ovale, sa peau est jaune orangé et sa chair orange clair.
La melonette -au milieu sur la photo du milieu- n'étant pas la courge la plus commune, vous pouvez échanger contre une autre - le cours de la courge augmente chaque jour, dépêchez-vous ! . Veillez cependant à ce que la courge choisie n'est pas une chair trop épaisse (type potimarron) mais plus une chair tendre (type butternut par exemple). Sur ces quelques mots concernant la consistance des courges à manger et l'inconsistance des courges à oublier, je vous livre la recette.
Ils ont fondu pour elle :
1 courge melonette (1 kg environ)
4 jaunes d'oeufs
10 cL de crème liquide
10 cL de lait concentré
30 g de sucre
2 gousses de vanille
(ou 2 cuillères à café de vanille liquide)
Pain d'épices légèrement toasté
1 - Faites cuire la courge melonette au four thermostat 5-6 durant 50 minutes. 2 - Une fois cuite, coupez la courge en deux, épépinez-la et récupérez la chair. 3 - Mixez-la avec le lait concentré. 4 - Mélangez les jaunes d'oeufs et la crème liquide et mélanger dans une casserole avec la purée de courge. 5 - Ajoutez les gousses de vanille fendues et faites épaissir le tout sur feu doux, en remuant constamment, comme pour une crème anglaise. 6 - Découpez le pain d'épices en cubes. 7 - Mettre la fondue dans un caquelon sur un chauffe plat, installez-vous tous autour et régalez-vous ! Gage pour celui qui fait tomber son pain d'épices...
Bon Appétit !