Sabine Wespieser, 7 avril 2011, 108 pages
Résumé de l'éditeur :
Dans la chaleur de l’été, un père conduit sa fille dans une ferme du Wexford, au fond de l’Irlande rurale.
Bien qu’elle ait pour tout bagage les vêtements qu’elle porte, son séjour chez les Kinsella, des amis de ses parents, semble devoir durer. Sa mère est à nouveau enceinte, et il s’agit de la soulager jusqu’à l’arrivée du nouvel enfant. Au fil des jours, puis des mois, la jeune narratrice apprivoise cet endroit singulier, où la végétation est étonnamment luxuriante, les bêtes grasses et les sources jaillissantes.
Livrée à elle-même au milieu d’adultes qui ne la traitent pas comme une enfant, elle apprend à connaître, au gré des veillées, des parties de cartes et des travaux quotidiens, ce couple de fermiers taciturnes qui pourtant l’entourent de leur bienveillance. Pour elle qui n’a connu que l’indifférence de ses parents dans une fratrie nombreuse, la vie prend une nouvelle dimension. Elle apprend à jouir du temps et de l’espace, et s’épanouit dans l’affection de cette nouvelle famille qui semble ne pas avoir de secrets.
Certains détails malgré tout l’intriguent : les habits dont elle se voit affublée, la réaction de Mr Kinsella quand il les découvre sur elle, l’attitude de Mrs Kinsella lors de leurs rares sorties à la ville voisine.
Mon avis :
Oui, c'est un beau texte bien écrit ; oui l'histoire de la jeune narratrice pourrait être bouleversante ; oui les personnages sont attachants ; oui c'est la vie.
Pourtant, ce texte n'a pas réussi à me convaincre.
Pas assez développé ; sentiments profonds passés sous silence ; trop d'élipses font que je n'ai pas été bouleversifié.
J'en viens à la conclusion suivante : je ne suis pas sensible à la littérature irlandaise. Tant pis pour moi...
L'image que je retiendrai :
Celle de la narratrice courant jusqu'à la boîte aux lettres et tentant d'améliorer son score chaque jour.