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Open Water: En Eaux Profondes

Publié le 05 février 2012 par Olivier Walmacq

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genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2003
durée: 1h20

l'histoire: Adeptes de la plongée, Susan et Daniel s'inscrivent pour une sortie sur la barrière de corail. Parce que l'équipage ne fait pas vraiment attention, ils se retrouven seuls, perdus au large, dans des eaux infestées de requins.

la critique d'Alice In Oliver:

Le genre requin est difficilement renouvelable. Pourtant, avec Open Water: En eaux profondes, le réalisateur, Chris Kentis, apporte un peu de sang neuf via la mention histoire vraie. Oui, Open Water s'inspire d'un fait réel et de la disparition de Tom et Eileen Lonergan en 1998.
Toutefois, Chris Kentis modifie un peu l'histoire puisqu'il met à l'épreuve plusieurs nageurs partis en week-end sur la barrière de corail.

A partir de là, Chris Kentis réalise une sorte de documenteur et de témoignage vérité sur l'épopée tragique de Susan et Daniel.
Nos deus héros sont abandonnés par leur petite équipe. Désormais, ils doivent affronter la solitude et un océan vaste et hostile.
Certes, présenté comme cela, Open Water a l'air passionnant. Hélas, Chris Kentis n'exploite quasiment jamais son sujet.
Au niveau du casting, les deux acteurs principaux semblent sortis tout droit d'un agence pour mannequins.

Non pas qu'ils soient mauvais, loin de là. Mais le physique de jeune premier débarqué du Club Med n'est pas vraiment crédible.
Ensuite, le film a bien du mal à tenir les promesses annoncées. L'action tarde à se mettre en place. Il faudra donc prendre son mal en patience avant de voir nos deux héros faire face à une situation pour le moins originale.

A partir de là, le film se révèle totalement incapable d'instaurer la moindre tension. Oui, la situation est franchement horrible.
Hélas, Open Water traîne en longueurs. Ensuite, les deux personnages en présence ne sont guère attachants.
Seule bonne idée, les requins en présence ne sont pas de redoutables prédateurs assoiffés de chair humaine.

Ce sont tout simplement des animaux marins qui viennent traîner leur museau, attirés par la peur des deux nageurs. En vérité, difficile d'en dire plus sur Open Water. Sincèrement, il ne se passe rien dans ce film.
Chris Kentis tente de faire durer le plaisir durant une heure et demie de bobine. Mais au final, Open Water se révèle particulièrement ennuyeux.
Un bon vieux gros navet en forme de pétard mouillé. Sinon, j'allais oublier: pour les suicidaires ou ceux qui ont envie de se faire suer, il existe une suite.

Note: 0/20
Note naveteuse: 16/20


2003 - Open Water - Chris Kentis


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