Et ce n’est sans doute pas tout à fait par hasard si ce livre de Brian Selznick, dont la publication est antérieure au film, m’arrive sous les yeux ces jours-ci. Il y a quelque temps, je suis allé voir l’exposition C’Magic, au Centquatre, et il y était question d’une magie qui se dit nouvelle et qui m’apparaît dans sa démarche assez proche de celle de Méliès (avec les moyens d’aujourd’hui). Et trouver l’automate que répare Hugo dans ce récit m’a évidemment fait penser aux automates de Tonio que j’ai vus récemment.
La lecture de ce livre est une expérience unique, où nous entraîne un auteur qui cite, à la fin, avec modestie, toutes ses références en nous invitant à aller voir les automates, les films, les livres qui lui ont permis de raconter cette histoire un peu comme l’aurait fait un Dickens qui aurait eu, outre le talent d’écrire celui de dessiner.