Les Bronzés font du ski

Les amis du Club Med se retrouvent à Val d'Isère où Jerôme est médecin, Gigi une aubergiste et Popeye le sous-fifre de son ex-femme Martine...

La critique montagnarde de Borat

On prend les même et on recommence. Voilà comment résumer le projet de départ des Bronzés font du ski, second projet du Splendid. En dehors de Luis Rego, Martin Lamotte et de Michel Creton (ce qui est logique vu comment il finit dans le premier), tous les acteurs sont de retour y compris Dominique Lavanant et Guy Laporte. Maurice Chevit et Roland Giraud sont également de la partie.
Le succès sera au rendez-vous encore une fois mais c'est surtout sur la durée que Les Bronzés font du ski deviendra un véritable phénomène de société, adulé par un public en redemandant à chaque fois et qui ne loupe aucune de ses rediffusions à la télévision et sous aucun prétexte. Personnellement, j'ai fini par acheter le premier et celui-ci en DVD au bout d'un moment mais je les avais découvert à la télé.
Beaucoup donc attendait un imminent troisième qui se soldera malheureusement par une sinistre histoire de fric.

 "Mais c'est quoi ça!!! -Bah c'est Copain. -Comment ça?!! -Bah oui Copain comme cochon!"

Avec ce nouveau volet des aventures des Bronzés, le Splendid est en roue libre. Pas de pièce pour s'appuyer, tout est à inventer.
Si trois personnages sont à Val d'Isère, la plupart arrive. Mais à vrai dire, nos cocos n'ont pas changé. Bernard et Natalie sont devenus des gros beaufs hypocrites (le coup final avec Popeye en est la preuve); Popeye s'est fait largué de la maison à force d'aller à droite et à gauche; Jérôme et Gigi ne cessent de s'engueuler surtout à propos de ski (la scène où Clavier s'ennerve à cause de son score merdique est redoutable tant il ressemble à son surexcité de pote); Christiane débarque à un homme âgé et surtout marié; et évidemment il y a Jean-Claude Dusse.
Comme à son habitude, Blanc est parfait en looser, ici atteingnant le fond suprême du looser. Aucune saloperie ne lui manque.

On n'échappe pas au télésiège.

Que ce soit le télésiège qui s'arrête alors qu'il est dessus (d'où la merveilleuse chanson servant de titre) ou les rencards ratés. Moynot est toujours de la partie avec le personnage emmerdant de première, celui que vous ne voudrez jamais avoir sur le dos en vacances et qui est pourtant bien là!
On lui doit d'ailleurs cette réplique suivant une éloge de la montagne et de la mer "oui la mer c'est dégueulasse. -Ah ouuuuuuais."
Pour le Splendid, c'est aussi l'occasion de sortir l'artillerie lourde avec des séquences clairement à se pisser dessus.
On retiendra évidemment les italiens qui ne faillissent pas à leur réputation (séquence hilarante et dont on ne se lasse pas), le secourisme par les expéditifs Jugnot et Chazel, le coup du fil dentaire, celui de la perche; mais indéniablement la séquence culte, c'est celle avec les savoillards et le schnaps absolument hilarante rien qu'avec les têtes des protagonistes ("ça a débouché ma chiote!"

"Bon bah, santé! Et bonne chance surtout..."

Un classique de la comédie absolument hilarante du début à la fin.

Note: 18,5/20