"Je ne suis même pas certain d’être en désaccord avec la règle : Megaupload était objectivement mafieux. C’est une malfaisance pour la société, la police intervient, tant mieux. Par contre, je m’interroge sur les moyens déployés : pour fermer Megaupload, les autorités américaines ont mis en oeuvre des moyens supérieurs à ceux pour fermer Guantanamo. Le téléchargement illégal est donc jugé supérieur à la torture."Deux articles résument assez bien ce que je pense de tout ça : - le premier, de Fabrice Epelboin, date de juin 2010 et décrit fort justement où est le problème avec ce genre de site de direct dowload ; (republié sur Reflets info) - le second est paru samedi dernier sur OWNI, et s'intéresse autant aux aspects juridiques (les USA peuvent donc aussi facilement faire disparaître un site aussi important en terme de trafic ?) que techniques (Megaupload était une aberration du net -Cf. l'article de Fabrice Epelboin- centralisé et aux mains d'une mafia, pas d'une communauté "partageuse").
A lire aussi : Authueil explique pourquoi la disparition de Megaupload ne sert à rien, Maître Eolas donne une explication simple de ce qui s'est passé sur le plan juridique.
Pour suivre l'actualité de ce sujet : (actu un peu moisie, tout ça appartenant désormais au passé du web) - tag #megaupload sur Seenthis - #MU sur Twitter
A propos de passé et du web : est-il encore temps de faire en sorte que le web que nous connaissons ne soit bientôt qu'un souvenir (et nos libertés avec) ? Avec ACTA, c'est certain, ce sera le cas. Les photographes s'y mettent, eux aussi, et la censure arrive sur Twitter. Tout va mal.
Et si vous jouiez un peu, pour vous changez les idées ? Ah ben non, ça va pas être possible... Vous faut-il d'autres preuves que ce système est pernnicieux ?
*** Heureusement, certains savent encore nous faire rêver... bonne nuit !