Dernière phrase de la dernière note : "A chaque fois que je suis bien avec quelqu'un, je compare avec lui, l'homme le plus cher à mes yeux, et je désanchante... Car je ne trouve pas mieux. Ni même comparable. Aucun. Jamais."
Et bien je dis "quoique..."
"Quoique, comment ça quoique ?
Quoique quoique quoi quoi ?"
Voilà une réplique issue d'un texte d'une pièce de téâtre absurde qu'on avait écrite avec ma troupe autrefois... Pour dire que vendredi je reprends les cours, les répèt', les leçons de vie, voyez ça comme vous voulez... Et j'embarque LE Garçon...
"comment ? qu'est-ce que j'apprends ?"
Oui, LE Garçon.
Si je n'avais pas rompu avec le Garçon-Chocolat...
si je n'avais pas éteint toute illusion dans les yeux du Garçon-serveur...
si je n'avais pas clairement compris que le Garçon Djellabah n'est pas plus qu'un Grand Vrai Ami...
si CE Garçon ne m'avait pas fait complètement oublié tous les autres dès les premiers moments (même Mister CRS ! si si si ! ce Garçon-là m'a fait zapé le premier !)...
si nous n'avions pas autant de points communs (un truc de fou !)
si je n'avais pas la sensation bizarre de rencontrer le vrai grand amour
(comme j'aimerai que ce soit lui !)...
sans doute l'aurai-je baptisé autrement...
le Garçon-Moi,
le Garçon-Fille,
le Garçon-Roi,
mon Garçon à moi et rien qu'à moi,
le Garçon aussi fou que moi,
le Garçon de ma bulle,
le Garçon qu'on dirait que je le connais depuis toujours,
le Garçon qui pense comme moi en même temps que moi,
le Garçon que je n'attendais pas...
ou celui que j'attendais...
Je l'appellerai LE Garçon.
Car je crois enfin avoir trouvé LE Garçon... Le vrai, le bien...
INCH ALLAH... Dieu est grand, et mon coeur aussi...
Car j'ai toujours un coeur, moi qui pensais
que je n'en n'avais plus...
et je ne l'ai plus senti battre comme ça depuis longtemps... Il bat... Fort...
Je revis... et mon Dieu que c'est bon...