A l’issue du printemps arabe, devant le scandale montant portant sur l’achat de votes parlementaires par le premier ministre, l’émir du Koweit avait convoqué des élections législatives anticipées se tenant le jeudi 2 février.
Il y avait 344 candidats. Sur 50 sièges, 34 vont à l’opposition dont 14 aux islamistes proches des frères musulmans, et 20 aux conservateurs tribaux dont au moins une moitié serait considérée comme islamiste salafiste. Alliés traditionnels du pouvoir de l’émir, les « libéraux » koweitiens ont obtenu 9 sièges et les chiites 7. Malgré 24 candidates, il n’y a plus de femmes au parlement.
L’opposition revendique une évolution constitutionnelle développant le pouvoir du parlement afin d’instaurer une véritable monarchie constitutionnelle. Les islamistes ont mis l’accent sur la lutte contre la corruption.