Elle annonce qu’elle va voir un éditeur à Paris et c’est ce qu’elle fait.
Et cet état de fait suffit à déclencher deux enquêtes pénales, dont une en Suisse qui repose, paraît-il, sur la prévention de mise en danger de la vie d’autrui. On rappelle pour ceux qui ne le sauraient pas que cette accusation se traduit comme il suit dans le code pénal suisse:
Mise en danger de la vie d’autrui
Art. 129
Celui qui, sans scrupules, aura mis autrui en danger de mort imminent sera puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
Sans le moindre indice de commission d’une infraction de la nature de celle décrite ci-dessus, les juges et les flics s’embarquent néanmoins dans une traque internationale.
N’auraient-ils pas définitivement oublié le concept de liberté, et tout aussi définitivement adopté celui du droit de ficher, suivre et contrôler tous les actes de la vie ordinaire.
Drôle de conception éthique, au demeurant plus qu’ acrobatique sur le plan du droit.