Cravates, gants de cuir, regard qui tue pour Steve, au bout du rouleau pour Richard, conquérant pour Georges. Imaginez les avec écharpes Victoire et fermez les yeux…
Fini la cravate, terminé, ouste, place à l’écharpe, qui vole au vent, caresse le cou, fait paraitre nos hommes sensibles, fragiles.
Et oui, ce symbole de virilité, érotique en diable que les filles nouaient sur leurs hommes en serrant le nœud coulant, puis en appuyant …moi j’y vois ( il faut que j’en parle à Roland Barthes) quelque chose de torride et d’excitant , pas vous ? Et je ne parle pas du type qui commence par l’enlever violemment comme un fouet de soie avant de se jeter sur vous.
Tout ça c’est du passé, y’a qu’à voir chez Victoire : un mini rayon de rien du tout avec trois cravates noires ultra minimalistes, genre pour dépanner en cas de rendez-vous officiel.
Alors que coté écharpe, c’est la débauche de modèles, de matières, d’idées neuves ! Les aficionados des cashmeres italiens, des motifs en demi-teintes, des mini franges sont littéralement addicts, c’est le détail qui tue. Une histoire de cocooning un peu régressive, le nouveau doudou des mecs qui l’enroulent, se la jouent douillet, relax, pas dans la compétition, non, non, non, des types à kidnapper, gentil, non violents, bien bisounours et féminin comme on aime, raffinés quoi !