En raison de la vague de grand froid s’abattant sur toute l’Europe, les pics de consommation de gaz explosent. Cependant, l’Europe ne craint pas de pénurie.
« En raison de l’hiver très rude en Russie et en Europe, notre compagnie a augmenté au maximum les livraisons de gaz non seulement vers l’Europe mais aussi vers (…) le Bélarus et l’Ukraine » a rassuré le patron de Gazprom Export, Alexandre Medvedev. Le géant russe a quadruplé ses prélèvements dans ses sites de stockage souterrains en Europe pour faire face à ce bond de la demande.
Cependant, quatre États européens, l’Italie, la Pologne, l’Autriche et la Slovaquie indiquaient avoir reçu environ 10 % de gaz de moins que les volumes habituels. Après avoir été averti au préalable par Gazprom, Rome a pu compenser en augmentant ses importations d’Algérie.
«Il n’y a pas de menace de pénurie», assure un porte-parole du commissaire européen à l’Énergie, Gunther Oettinger. En effet, la Pologne a compensé grâce au gazoduc Yamal des volumes de gaz normalement destinés à l’Allemagne. De son côté, Berlin a profité des mètres cubes de gaz sibérien transportés par le gazoduc Nord Stream.