Mes Chers Compatriotes,
C'est Vendredi et on va enfin vous lâcher la grappe laisser réfléchir avant le premier tour des Municipales et des Cantonales. Ce n'est pas que vous en ayez grand-chose à secouer soyez plongés dans une immense angoisse métaphysique à ce sujet, mais cela mérite tout de même d'y penser à deux fois.
A ce propos, avez-vous observé que - depuis quelques semaines - la mode est aux "tournées de soutien" ? Ça permet de reprendre contact avec les ploucs la France profonde qu'on n'avait pas revue depuis si longtemps (hé, ho ! pas fous, non ? serrer des mains pas lavées ?) aux frais de la Princesse. En conséquence, les ténors, les barytons-martin et les basses des partis (et aussi les hautes-contres, qui manquent de parties) font leur Tour de France (plutôt en première classe qu'en vélo) pour aller apporter leur précieux soutien à leur hommes-liges, à leurs sbires et à tous ceux qui détiennent des photos compromettantes à leur sujet. Donc, plus un(e) homme/femme politique apporte de soutiens, plus il/elle s'est fait(e) surprendre le bénouze sur les chevilles dans des circonstances peu flatteuses. Bien entendu, il faut que l'élève chantant ait du temps à consacrer aux maîtres chanteurs qui le tiennent par la peau des c… ont avec lui des liens privilégiés.
J'ai notamment remarqué les voyages frénétiques de deux has-been grands noms du P.S. qui n'ont pas perdu une occasion d'aller faire partager leur bérézinesque expérience de la veste électorale, de la bâche au premier/deuxième tour et de la raclée à répétition à des candidats qui n'avaient rien demandé. C'est tout de même curieux cette fascination que vous avez pour les perdants : Vercingétorix, Jeanne d'Arc, Napoléon, le Général Boulanger, Barbu, Ducatel, VGE, Lionel Jospin, Ségolène Royal, Marie-George Buffet, Dominique Voynet et Martin Hirsch (euh, non… lui, pas encore, mais ça vient). En fait, si on s'intéresse aux derniers cités, cela vient d'un défaut de leurs qualités auto-proclamées : au nom
Je vous laisse donc réfléchir et je retourne coller des affiches pour Bernie dans notre aimable village de Sarran (Corrèze).
Bien à vous,
Jacques