Ne tombons pas dans le cliché du conseil standard : “soit confiant”, “Vas-y, ne réfléchi pas”, “ne te trouve pas d’excuses, fonce”.Il faut se rendre à l’évidence : l’approche fait peur. Elle VOUS fait peur, elle ME fait peur, elle fait peur à tous ceux qui donnent ce genre de conseils. La peur de l’approche, ou anxiété à l’approche (appelons ça comme vous voulez), est quelque chose que TOUT LE MONDE ressent.
“Demain je me lance !”
Notre souhait, ce serai que la peur disparaisse du jour au lendemain, comme une douleur que l’on ressentait après une bonne séance de sport. Alors on se dit “Aujourd’hui je me sens pas bien. Mais demain, c’est sûr, j’irais aborder !!” . Peut-être qu’en fait, il ne vous manquait qu’une phrase d’approche à apprendre par cœur, que c’est le fait de ne pas savoir quoi dire qui vous faisait peur…
Le jour d’après, même chose : vous ressentez la même boule d’angoisse au milieu de l’estomac. Quelle excuse allez vous trouver cette fois-ci ? Votre phrase d’approche n’est peut-être pas adaptée ? Peut-être que vous devez apprendre une histoire ou quelque chose pour rebondir après, où que c’est parce que vous manquez de charisme ou de confiance, et que vous devez lire un tas de bouquin de développement personnel…
Avec le même état d’esprit, croyez-moi, les jours se suivent et se ressembles.
Ce n’est pas un problème, c’est une compétence
Si vous demandiez à une partie des coachs qu’elle est la première compétence que vous devriez acquérir pour avoir du succès avec les filles, la plupart d’entre eux vous diraient d’apprendre une technique de drague ou de développer une partie de votre personnalité.
Personnellement, je pense que la première compétence à travailler, celle qui est essentielle à votre succès, c’est “passer à l’action”. Je ne parle pas de la manière dont vous allez arrêter la fille, capter son attention ou ce que allez lui dire et la manière dont vous allez le faire. Je parle de ce que vous faites entre le moment ou vous voyez une fille qui vous plait et celui ou vous l’aborder. “Passer à l’action” = dépasser ça peur de l’approche.
Arrêtez de voir la peur de l’approche comme un problème. Ce n’en est pas un, tout le monde la ressent. Si vous ne savez probablement pas dépasser cette peur, et encore moins lorsqu’il s’agir d’aborder sincèrement, dites-vous que vous êtes 99% des hommes.
En résumé, vous ne savez pas faire quelque chose que seulement 1% de la population (ou moins) est capable de faire facilement, et que la plupart des hommes aimeraient pouvoir faire… Non, nous ne parlons pas de savoir chanter avec justesse, jouer de la guitare comme un pro ou savoir écrire des romans captivants. Nous parlons de passer à l’action, d’aller aborder, dépasser sa peur de l’approche.
Passer à l’action est une compétence. Lorsque vous êtes devant une fille, que aimeriez l’aborder mais que vous ne pouvez pas, ce n’est pas parce que vous avez un problème, c’est parce que vous ne savez pas dépasser votre peur de l’approche, vous n’avez pas encore acquis cette compétence.
Vous n’essayez pas de résoudre quoi que ce soit, vous apprenez une compétence
La subtilité de cette différence, c’est qu’on ne résout pas un problème comme l’on apprend une compétence. La plupart des problèmes peuvent se résoudre directement ou par quelqu’un d’autre : si vous avez mal aux dents, vous prenez rendez-vous chez le dentiste, il vous fera un anesthésie, et vous le problème va disparaitre. Vous avez un problème avec votre voiture, vous allez voir un garagiste, il va vous la réparer. Vous ne savez pas comment installer un logiciel, vous allez sur internet pour trouver un tutoriel et le problème est réglé.
Vous n’avez presque rien à faire, les solutions sont là.
Par contre, l’on apprend pas une compétence simplement en lisant un livre ou en allant voir un expert. Ca demande de la pratique. Ca demande d’épouser un processus d’apprentissage. Vous n’apprenez pas à jouer d’un instrument de musique simplement en écoutant les conseils de votre prof. Vous devez en plus les appliquer encore et encore, jusqu’à ce que ça devienne facile.
Il y a une sacré différence entre considérer quelque chose comme un problème ou comme une compétence. Lorsque l’on pense compétence, on pense à un apprentissage, de la pratique et du temps, on parle de processus. Lorsque l’on pense problème, on pense à une solution qu’on prend et qui résout notre problème, on parle d’évènement.
Évènement Vs Processus
Le problème, c’est que, pour apprendre à “passer à l’action”, les mecs sont à la recherche d’un évènement : une technique de séduction directement applicable, un workshop avec un coach, un exercice sur la confiance en soi… Pendant des mois, des années mêmes, ils vont être à la recherche du truc qui va leur faire disparaitre cette peur (mes amis si vous en faites partie, voyez cet article comme votre thérapie ).
Ce dont vous avez besoin, c’est un processus d’apprentissage, de pratiquer encore et encore, jusqu’à ce que ça devienne facile. C’est comme ça qu’on gagne en confiance, c’est comme ça qu’on apprend qui dire après.
Passer à l’action est LA compétence
Avant même de savoir utiliser telle ou telle technique de drague, faites d’apprendre à “passer à l’action” votre premier objectif. Vous devez apprendre cette compétence avant tout autre chose. Procédez dans l’ordre : on apprend toujours le code avant la conduite, n’est-ce pas ?
De tous les séducteurs dans l’histoire de l’humanité, certains ont séduit en récitant des poèmes, d’autres en “neggant”. Certains grâce à la persistance, d’autres avec la distance. Certains avec leur statut social, d’autres avec leur personnalité. Mais j’en suis sûr, tous avez au moins cette même compétence en commun : ils savaient aller aborder les filles, ils savent saisir les opportunités de rencontrer les femme.
Passer à l’action est une compétence qui demande à être apprise. Et surtout si votre objectif est d’avoir des résultats au dessus de la moyenne, vous devrez l’acquérir et l’entretenir (c’est une compétence qui malheureusement se perd rapidement lorsqu’on arrête de pratiquer).
Ma solution pour acquérir la compétence : l’impulsion
Laissez moi vous introduire un concept dont vous n’avez sans doute jamais entendu parler : L’IMPULSION.
J’appelle l’impulsion, une série de mêmes actions répétés dans le temps qui permettent de créer un conditionnement, une habitude.
Pour qu’un vélo se mette en équilibre sur ses 2 roues, il faut une forte impulsion au début : vous devez mettre quelques coups de pédales au début. Puis une fois le vélo en équilibre, vous n’avez plus qu’à continuer de pédaler jusqu’à ce que vous arriviez à destination. Cependant, si vous ne mettez qu’un seul coup de pédales, le vélo ne va pas rester en équilibre plus d’un mètre et vous n’allez plus avancer.
Apprendre à passer à l’action, c’est la même chose. Vous devez faire l’effort de répéter l’approche régulièrement, jusqu’à ce que ça devienne une habitude, quelque chose que vous faites facilement. Lorsque vous abordez une fille, c’est une action isolé. Mais lorsque vous commencez à en aborder 2, puis 3, puis 4 à la suite, vous créez une impulsion. Et si vous vous le faites sur plusieurs jours, vous renforcez tellement l’impulsion que vous n’avez plus d’effort à faire.
Aller aborder est une compétence facile à acquérir. Cela ne vous demande que d’installer l’impulsion. Si vous abordez une fois tous les mois, c’est comme si vous donniez un coup de pédales toutes les 5 minutes dans la montée d’une pente, ça ne suffit pas à créer l’impulsion nécessaire à développer la compétence. Si vous vous arrêtez, vous aller repartir en arrière et régresser.
La plupart des mecs manquent de constance, c’est pour ça qu’à chaque fois qu’ils se forcent à aborder, ils vivent ça comme une véritable torture. Si vous abordez “par-ci, par-là” , par exemple vous faites 3 approches un jours, puis plus rien pendant 1 mois, vous n’en aurez jamais fini. C’est comme si vous appuyez sur un ressort et que vous le relâcher, il va retrouver la même forme qu’avant.
Ce que vous devez faire, c’est éviter cet “effet ressort” et créer un effet exponentiel, ou chaque approche sera plus facile à faire. C’est pour ça que vous devez créer une impulsion. Pour qu’une fois arrivé tout en haute de la pente, votre vélo puisse rouler tout seul, avec juste un coup de pédales de temps en temps, lorsque vous en aurez envie.
Comment créer l’impulsion
1) Adopter l’état d’esprit
La base de tout c’est votre état d’esprit. Vous devez partir du principe que vous voulez développer une compétence (et non résoudre un problème). Et pour ça, il va falloir 2 choses :
- y consacrer du temps (toute compétences demande du temps)
- rester constant jusqu’à atteindre votre objectif (les compétences s’acquière par une répétition constante)
Vous allez partir du principe qu’il va vous falloir faire des efforts pour pratiquer régulièrement pendant plusieurs semaines (après, la pratique ne sera plus une question d’effort, mais d’envie/de plaisir )
2) Pratiquer
- Commencer à sortir le plus souvent possible (quotidiennement si vous le pouvez) pour aller aborder.
- Fixer vous un objectif quantitatif (X ’approches) par jour.
Personnellement, lorsque j’arrête pendant un moment, je fais 3 approches par jour pour remettre sur une bonne impulsion (appelons ça une remise en forme ). Pour moi, comme j’ai déjà acquis la compétence, ça revient rapidement (en général au bout d’une semaine, je peux de nouveau aborder sans hésitation, à chaque fois que je vois une fille qui me plait). Mais si aller aborder vous a toujours foutu la frousse, je vous conseille de vous fixer un nombre d’approches journalier sur 30 jours. C’est le nombre de jours conseillé par beaucoup de spécialistes pour ancrer une nouvelle habitude.
Aussi, fixez vous des objectifs suffisamment faciles à réaliser : si vous vous fixez 10 approches par jour alors que vous êtes à peine capable d’en faire une, vous n’arrivez jamais à tenir le rythme.
Cependant, cela doit être assez difficile pour que ça reste motivant et que l’apprentissage soit le plus rapide possible. Je recommande au moins 3 approches/5 fois par semaine, car c’est suffisamment facile à réalisé, ça demande moins d’une heure par jour (maxi 5 heures par semaine), ça donne un total de 60 approches à la fin des 30 jours, et pour la plupart des mecs avec un look convenable et des compétences sociales communes, c’est largement suffisant pour sortir avec une fille, voire, à leur plus grande surprise, 2 ou 3 (c’est la phase ou beaucoup s’aperçoivent que leur problème c’était simplement qu’ils ne saisissaient pas suffisamment d’opportunité de rencontrer ! La drague est aussi une affaire de statistique )
3) Entretenir
Une fois que aurez acquis la compétence (disons entre 15 et 30 jours de souffrance ), vous n’aurez plus qu’à maintenir cette impulsion en abordant de temps en temps (mais suffisamment), jusqu’à obtenir les résultats que vous souhaitez. Si c’est une copine que vous cherchez, vous n’aurez pas à faire l’effort bien longtemps : je suis sûr que peu importe qui vous êtes, vous aurez l’occasion de rencontrer au moins une fille à qui vous allez être le genre de mec avant même la fin des 30 jours, surtout si vous appliquez les conseils de ce blog .
Si votre but, c’est de vous éclater, devenir un vrai mac et avoir des relations multiples (par exemple, 5 ou 6 copines à la fois), vous devrez faire preuve d’un peu d’auto-discipline à long terme.
Souvenez-vous !
Peu importe qui vous êtes et vos objectifs, votre succès passe par cette compétence. Le nombre d’opportunités saisies est l’essence de votre réussite. Et si vous renoncez à cette compétence, vous renoncez aussi au contrôle de votre vie sexuelle et affective !