Le président du FN, fauché au point de devoir vendre son siège, s’en est violent pris à son ex-bras droit, devenu félon depuis le "puputsch" de 1998, en affirmant qu'il n'était pas "impossible que l'UIMM ait aidé" Bruno Mégret et d'autres "organisations d'extrême droite" (ce que n'est bien entendu pas le FN...), avant d’ajouter : "je sais depuis longtemps que l'UIMM est un des bras du gouvernement pour les aides qu'il ne peut pas faire directement lui-même, tant en direction des syndicats qu'en direction d'un certain nombre de groupes politiques. Les organisations d'extrême droite visant à concurrencer le Front national ont toujours été financées par ce biais là". Et de justifier ses accusations sans preuve : "en général, l'avantage du black, c'est qu'il ne reste pas beaucoup de preuves"… mais "je crois même que cela figure dans les aveux du responsable de l'UIMM".
Face à telles accusations, qui ont le double avantage de toucher son rival et le patronat (un peu de poujadisme – véritable retour aux sources pour le vétéran d’extrême droite – ne faisant jamais de mal), Bruno Mégret se lâche à son tour et "dément formellement ces accusations et s'interroge sur la lucidité de son auteur", avant de lâcher : "quand on a la réputation d'avoir été financé par Saddam Hussein et la secte Moon, on ne lance pas de telles assertions".
Ambiance… Mais au moins quand l’extrême droite s’entre-déchire, d’une part elle devient risible et d’autre elle ne répand plus, au moins temporairement, ses idées haineuses et nauséabondes.
Si l’argent de l’UIMM a au moins servi à ça, c’est déjà pas mal…