L’heure est venue pour moi de m’exprimer pour la première fois au sein d’Untracked.
L’actualité ne vous a sûrement pas échappé concernant la sortie de Free Mobile, voici donc le constat d’un utilisateur Lambda (ou presque).
Après avoir éclaboussé le monde de l’ADSL avec son offre unique et ses avènements de services, Free s’attaque au lobby de la téléphonie mobile en France. Maintenant 4 ème opérateur mobile français, il a su en l’espace de quelques jours séduire plus d’un million d’abonnés, susciter quelques centaines de millier de résiliations et portages, et surcharger les serveurs qui fournissent les RIO.
Abonnée de puis des années chez ce fournisseur d’accès Internet qui prône à chaque occasion la révolution, je n’ai su résister à l’opportunité qui s’offrait de m’abonner au « forfait free » . Après tout, c’est vrai, pourquoi payer plus alors que nous ne sommes pas plus payés.
Voici donc un topo sur ce que certains décrivent comme un parcours du combattant.
Inscrit au 14 Janvier 2011, dans le courant de l’après midi, j’ai reçu le premier mail contenant mes identifiants en utilisant l’astuce de l’envoi de mot de passe oublié, il faut avouer qu’on s’attendrait à une réception instantanées des identifiants (comme pour un abonnement ADSL), et ce, sans action supplémentaire, merci à la communauté pour cette astuce (des sites Internet de tous types sont éligibles à cette astuce).
Après une semaine d’utilisation, voici mon ressenti : Rapide, non bridé et illimité.
J’habite dans une des plus grandes agglomérations française, celle du Grand-Toulouse, il en ressort une couverture par free (roaming désactivé) plutôt bonne, le manque d’utilisateur des outils collaboratifs de reporting de la qualité du réseau me force à nuancer ma réponse.
48 heures sans roaming avec des déplacements jusque dans la 2ème couronne de Toulouse confirment la couverture, j’ai ainsi pu, sans itinérance sur le réseau Orange, obtenir une qualité de service sans perte de signal.
Néanmoins, il parait évident que plus on s’éloigne des grandes villes plus la qualité de l’itinérance sur le réseau orange a de l’importance, la seule fois où elle s’est avérée nécessaire me concernant, la communication n’a pas été coupée et la qualité de la voix a toujours été à la hauteur. L’avenir nous permettra d’en savoir plus sur la qualité de ce nouveau réseau opérateur.
La complexité d’un réseau mobile, au delà de la couverture, tient dans son backbone, ainsi s’il est vrai que free ne couvre pas encore la France entière avec ses antennes, son réseau d’accès à Internet est lui bel et bien déployé partout en France. Etant donné la couverture ADSL de Free, le challenge parait bien moins audacieux pour cet opérateur.
Ainsi, dans les grandes lignes, Free, qui possède un réseau ADSL lui permettant de compter parmi ses client 26% des abonnés ADSL français, s’apprête à présent à demander sa part d’abonnés mobile. C’est donc fier de son réseau ADSL et en s’en servant comme support qu’il compte conquérir le monde du mobile.
Je tiens néanmoins à rappeler à nos lecteurs que les contrats grand public et leur tarifs voient s’appliquer un contrat de support de type « Best Effort« , partant de ce principe l’opérateur n’a pas d’obligation intrinsèque de qualité de service. Il compte néanmoins sur les utilisateurs pour faire partie de sa promotion en attestant d’un réseau digne de ce nom. Bien que de mon point de vue Free Mobile tienne ses engagements, au risque de faire face à une pluie de légumes en décomposition, lorsque l’on paie pour du best effort on ne peut se permettre de demander à l’opérateur de garantie d’un contrat de type « Gold / Platinum ».
Finissons avec une note d’humour :-p
À Bientôt
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