Non loin de la capitale française, à quelques pâtés de stations seulement de celle-ci, fleurit un jeune groupe pop rock dont le talent et le professionnalisme se font sentir dès les premières secondes où l’on découvre leurs compositions. Unis par une passion, c’est devant leur instruments que ces derniers laissent échapper des notes qui flattent notre ouie et éveillent nos petits monstres rock’n roll les plus enfouis. Interview !
The Purple Iceberg, le quatuor composé de Anthony Isle au chant et à la guitare, Jeff Sagate à la gratte, Eliott à la basse et Brian Bijou à la batterie, nous ont fait l’honneur d’accorder un peu de leur temps libre pour répondre à nos petites questions cassetiennes. Découvrez sans plus attendre leurs propos.
Petite mise en bouche qui taquinera votre gourmandise musicale :
Bonjour les Purple Iceberg ! Pouvez-vous vous présenter à nos Cassetiens ?
Bonjour Cassetiens, nous sommes un groupe pop rock, originaire de Pantin.
Comment l’aventure The Purple Iceberg est-elle née ?
Anthony : A l’origine il s’agit d’un duo composé de Jeff Sagate (guitariste) et moi (Anthony Isle, guitariste, chanteur). De retour d’Europe de l’est, où nous avions passé nos vacances, nous nous sommes mis à la guitare. Au gré des saisons l’idée de se mettre à composer a fait son chemin. Nous avons par la suite commencé à jouer avec Elliot (basse) et Brian (batterie) qui ont pris leur place dans le groupe.
Quels sont vos plus principales influences en termes de style musical ?
Jeff : Fela Kuti, Muddy Waters, James Brown, Howlin Wolf, The Black Keys, Jimi Hendrix, David Bowie, Serge Gainsbourg, la coldwave avec des groupes comme Joy Division ou the Smiths, et pleins d’autres. Nous sommes quasiment trois guitaristes, Elliott, Anthony et moi, avons chacun ses influences, mais elles se recoupent.
Comment vous organisez-vous pour la composition des chansons et l’enregistrement ? Autrement dit, comment arrivez-vous à concilier votre passion commune pour la musique et les obligations de la fac ?
Anthony : On se fixe un soir par semaine où l’on joue tous ensemble, sinon on joue indépendamment. Jeff et moi, on se pose sur les quais ou chez moi et on joue, on peaufine nos compositions. Je peux être amené à jouer avec Elliot lorsque l’on se voit. Et pour les cours, chacun essaie de s’organiser en fonction de son emploi du temps.
Pouvez vous nous raconter l’histoire et la naissance de votre délectable premier clip Love Ain’t Gonna Kill Us ?
Lucca est un ami qui est en école de ciné et dont le père (Patrick James) est photographe. Lucca nous avait déjà suivi au canal pour prendre des photos lorsque l’on jouait. Lorsque l’opportunité d’enregistrer le morceau s’est présentée, son père et lui nous ont proposé de réaliser le clip, c’est une sorte de cadeau (coup de main) que son père nous a fait, puisque c’était totalement gratuit. Compte tenu du story-board, Anthony a demandé à une de ses amis (Caroline Fouchet) de participer au clip. Quant au lieu du tournage, Patrick a dégoté une maison à Montreuil qui allait être détruite deux jours après la fin du tournage. C’est ainsi qu’en une journée a été tourner le clip de Love Ain’t Gonna Kill Us.
The Purple Iceberg, l’iceberg violet, original comme nom, n’est ce pas ?
Jeff : C’est une référence à un livre qu’Anthony et moi avons lu. L’auteur Iceberg Slim, est un écrivain américain totalement déluré, réaliste, et au langage chatoyant. Enfin purple en référence à Purple Haze de Jimi Hendrix. D’où the Purple Iceberg.
Comme nombres de groupes français, vos chansons sont en anglais. Qu’est ce qui a motivé votre choix de la langue ?
Effectivement nous avons un majorité de chansons en anglais car c’est une question de feeling. Comme le témoignent nos influences citées ci-dessus , nous avons été bercés par la musique anglo-saxonne. C’est donc naturellement que nous avons commencé par des chanson en anglais. Cependant, nous avons aussi des chansons en français comme Jolie Jolie.
Quels sont vos projets d’avenir ?
Faire des concerts là où l’occasion se présente, continuer de composer, aller en studio, pourquoi pas continuer de rêver par la musique.
Etes-vous déjà venus au Maroc ?
Non, en plus c’est à coté ! Mais nous n’avons pas encore eu l’occasion, ce serait avec plaisir.
Une dernière chose à ajouter ?
Merci pour l’interview, et s’il y a des gens qui ont kiffé le son Love Ain’t Gonna Kill Us, vous pouvez découvrir les autres compositions sur youtube ou sur notre page Facebook. Pour notre part on continue de se bouger pour amener du nouveau. Et nous retournons en studio pour enregistrer des chansons en anglais et en français !
Passionnée par la culture rock, cinéphile avérée et souvent raillée pour mes goûts old fashion, je suis celle qui ressuscite pour vous les sonorités égarées par le fil du temps.