Ces mesures semblent dorénavant irriter le voisin brésilien. Le ministre de l’économie du Brésil, Hernán Lorenzino, a rencontré aujourd’hui plusieurs sociétés brésiliennes investissant massivement en Argentine, tels que Petrobras, Vale, Banco do Brasil, GM et JBS. Ces sociétés sont inquiètent et se posent des questions sur leurs futurs relations commerciales avec le voisin argentin.
Devant les micros des reporters brésiliens, Lorenzino a tenté dans un premier temps de calmer le jeu : « l’Argentine est un partenaire commercial très important pour nous. Nous devons trouver des solutions amicales aux problèmes actuels car nous avons tous les deux des intérêts communs. » Par la suite, Lorenzino s’est montré beaucoup plus critique envers son voisin : » personne ne peut accepter ces nouvelles restrictions qui font du mal à tous, et notamment à nos deux pays. Nous devons éviter à tout prix que des membres du bloc Mercosur prennent des décisions unilatérales qui affectent le bon fonctionnement de notre union. »
Selon le Brésil, la nouvelle loi imposée par l’Argentine a déjà fait des dégâts sur la balance commerciale. Le Brésil accuse un déficit commercial de 145 millions de dollars pour le mois de Janvier, soit une chute des exportations vers l’Argentine de 32% en l’espace d’un an.
Ricardo Bellone