Boot Camp

Promis lecteur, je n’ai aucunement de te faire un laïus sur les températures négatives, si j’espère ou pas qu’il va neiger, que c’était mieux quand il pleuvait mais qu’il faisait +10 degrés.

We Heart It

Non je ne ferais pas ça. Parce que je vois ces soudaines températures normales hivernales comme un signe, une épreuve, un coup de pied de la vie. Hier, pendant que le vent glacial fouettait la tendre peau de mon visage, que le froid me mordait le bout des doigts et que mes dents jouaient des castagnettes, j’ai essayé de trouvé un élément positif à tout ce stratagème de Dame Nature pour m’ôter l’envie d’aller faire du sport (oui j’allais au sport, comme quoi tout arrive dans la vie). Et là, illumination. Les -12°, c’est mon Boot Camp à moi. Mon entraînement intensif pour l’année prochaine, quand je découvrirais la terre promise canadienne en plein mois de décembre et où je connaîtrais enfin le vrai sens de l’expression “avoir froid”.

Je commence déjà à m’équiper, preuve en est de la réception d’une chapka en peau 100% synthétique. Parce que toi là-bas qui a froid et qui maudit l’hiver, sache que sans équipement, un esquimau se gélifierait dans igloo en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Et puis, il y a un secret : le mouvement. Reste planté à ton arrêt de bus pendant 10 minute sans bouger : pas sûr que tu puisses repartir un jour tant tu ressembleras à un bonhomme de neige. Reste planté à ton arrêt de bus en faisant des génuflexions : tu pourras dire “même pas mal” tout en te musclant l’arrière-train.

Même qu’un temps comme aujourd’hui à Paris, ça me mets le smile, la patate, la vague impression que tous les parisiens sont content (vague utopie), que c’est bientôt Noël (utopie again), que tout va s’arranger, la paix dans le monde, toussa. Un peu comme quand t’emmènes un gamin à Disney? Comme quoi, il m’en faut peu pour être heureux.

Bon, je te laisse, j’ai atelier de “comment décongeler ses doigts de pieds quand ceux-ci sont devenus bleus”.