Film de Guy Ritchie
Titre original: Sherlock Holmes: A game of shadows
USA, Genre: Policier, aventures
Avec: Robert Downey Jr., Jude Law, Noomi Rapace, Jared Harris, Rachel McAdams, Stephen Fry, Kelly Reilly, Paul Anderson...
Musique: Hans Zimmer
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SYNOPSIS: Quelques magnats d'industries de par le monde qui décèdent brutalement ou mystérieusement, il n'en faut pas moins pour mettre à Sherlock holmes la puce à l'oreille. Et le voici parti sur les traces du commanditaires de ces assassinats. Pour cela il n'hésite pas à perturber le voyage de noce de son ami le docteur Watson...
CRITIQUE: On en revient toujours à dire la même chose des adaptations Hollywoodiennes des oeuvres littéraires européennes: Il ne reste plus grand chose des romans. Si les noms des personnages du film n'étaient pas les mêmes que ceux de Arthur Conan Doyle, je suis persuadé que personne n'aurait pu dire que les héros fussent en fait Sherlock Holmes et le docteur Watson. Ceci dit ce film est un pur divertissement ("entertainment" chez les ricains). Donc on ne s'ennuie pas une minute aux péripéties délirantes de ces deux personnages, contre un assassin qui a la simple prétention de mettre le monde à feu et à sang. Guy Ritchie abuse des ralentis ineptes: lorsque son héros devine à l'avance l'issue des scènes de corps à corps, et donc l'effet est manqué puisque ce qui devait durer quelques secondes s'éternise. Et lorsque Holmes et Watson ainsi qu'une poignée de gitans tentent d'échapper aux obus et mortiers tirés par les allemands (au passage les tziganes servent de chair à canon. Holmes et Watson pas une égratignure!). Ces effets de ralentis sont stupides et contre productifs dans les résultats recherchés auprès des spectateurs. De plus le film souffre dans ses transitions à croire que la téléportation est un mode de transport fort usité au XIXéme siècle.
Pour résumer, une histoire abracadabrante, une réalisation de pachyderme, un montage à la hache, reste l'interprétation qui elle est de qualité. Robert Downey Jr. et Jude Law se complètent bien, Stephen Fry assure la comédie, et Jed Harris fait un très bon méchant. (Moriarty en l'occurrence, mais s'il s'était appelé Tartampion c'eût été pareil). Quant à la musique de Hans Zimmer d'inspiration tzigano-teutonne on ne peut pas dire qu'elle fasse dans la finesse, mais elle est bigrement efficace pour accompagner le film dans le sens du spectaculaire.
La scène d'anthologie: Sherlock Holmes refuse de monter à cheval jugeant ses animaux indignes de toute confiance de sa part. Il se retrouve ainsi sur un poney à mener sa petite troupe! Sur la musique d'Ennio Morricone revisitée par Hans Zimmer du film "Sierra Torride".
NOTE: 12/20
L'anecdote: A peine le deuxième opus dans les salles, le troisième Sherlock Holmes est déjà au stade de l'écriture.
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