Une voix qui se faufile. Une âme délurée qui raconte, se confie et jouit. Casey Dienel. Vous ne la connaissez peut-être pas, mais la jeune américaine a du talent à revendre. De la douceur et surtout de la féerie. Car il est au détour de chaque petite note soufflée, de chaque mot murmuré, un semblant d’ailleurs. Une brise venue de contrées lointaines, sûrement d’un autre monde, d’un monde de magie.
C’est ainsi ce qu’a à donner la toute jeune Casey. Un voyage et des rêves, un impossible et des fantasmes. Découvrons-la, sans plus tarder, avec quelques savoureuses et onctueuses doses oniriques.
Au rendez-vous, du Jazz. Sifflée par je ne sais quelle perfection propre à l’artiste. Elle y va doucement, avec la voix, avec les notes mais surtout avec son propre potentiel. Celui de faire évader. Elle sait le manier avec brio, et ne s’en prive pas des moindres. Encore et encore, au fil des notes, des minutes et des envolées, jaillit l’illusion on ne peut plus réussie d’une bonne humeur spontanée. La mélodie est là, la maniabilité du piano aussi, sans parler de l’éloquence de la voix. Ne reste plus alors, qu’à vous laisser aller, dans ce voyage, dans cette découverte agréablement offerte à vous en cette soirée. Voici Docteur Monroe.
Allez, passons maintenant à beaucoup plus entrainant. Du cabaret. La voix joue le jeu, les instruments aussi. Le tout est ainsi en symbiose, s’appesantissant sur les moindres petits détails pour en faire ressortir la réussite d’un morceau, bien plus qu’appréciable, et ce en tout bords. All Or Nothing a tout de cette musique d’un soir, d’un instant, de quelques pensées. Elle donne ainsi cette impression tant recherchée dans la plénitude de la musique. L’impression de ne pas être seul, de ne pas régner dans une solitude. L’impression d’être accompagné, d’être au côté de quelqu’un, de quelque chose, peu importe. L’essentiel est de se sentir plus que jamais à deux, et ce grâce aux notes qui courent, et qui se contentent d’épater encore une fois l’auditeur. Que demander de plus alors ?
Avec Better in Manhattan cette fois-ci, c’est la voix qui chantonne avec magnificence. Se reposant sur la prodigalité avec laquelle Casey Dienel pianote, sans vergogne, sans honte et sans humilité. Sachant fort bien qu’à cet instant elle nous livre de l’or en notes, elle continue son petit bonhomme de chemin en toute modestie. Comme s’il eu été question d’une toute simplette routine de sa part, que de pouvoir offrir en quelques fragiles chansons la merveillosité et l’assurance de tout un monde. Le quiétude solennelle recherchée dans l’art de la musique, l’art du chant et surtout l’art du piano.
Pinte d’allégresse versée dans un océan vierge de bonté. Tel se caractérise Casey Dienel, jeune chanteuse américaine encore à ses débuts et qui prévoit dans un futur très proche de rayonner de tout son potentiel. Rien que pour l’appétit de nos tympans, et l’insatiable exigence en art de notre âme.
à 19ans, Soufiane se veut être un artiste-schyzo-poète à plein temps. En plus d'être rédacteur ici, à Lcassetta.com, il est aussi rédacteur en chef d'Artisthick.ma. Passionné de proses, de cinéma et de musique, il se nourrit essentiellement de tout ce qui a trait au beau et au profond.