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Tigerland

Publié le 02 février 2012 par Olivier Walmacq

tigerland

genre: guerre, drame
année: 2000
durée: 1h40

l'histoire: En 1971, à Fort Polk, dans un camp d'entraînement, les futurs soldats sont préparés pour le prochain combat sur le sol vietnamien. Les nouvelles recrues doivent oublier leur humanité et se préparer à affronter les pires atrocités. Mais l'arrivée d'une jeune texan, Roland Bozz, va bousculer les habitudes de la compagnie.

la critique d'Alice In Oliver:

Joel Schumacher reste un réalisateur inégal, capable du meilleur comme du pire. Visiblement, le cinéaste a été marqué par la vision de Full Metal Jacket et nous propose une sorte de relecture du film de Stanley Kubrick.
Bienvenue dans Tigerland ! Toutefois, il serait dommage de résumer uniquement Tigerland à une séquelle de Full Metal Jacket.

L'histoire est tout de même différente même si on note de nombreuses similitudes entre les deux films. C'est probablement la partie entraînement dans un camp militaire qui fait immédiatement penser au long métrage de Stanley Kubrick.
Tigerland accumule tous les poncifs du genre, à savoir des soldats américains qui doivent oublier leur humanité et se préparer à massacrer du "Viet".

tigerland1

Les sergents en place sont les parfaites caricatures des petits dictateurs en puissance. La moindre contestation est évidemment sanctionnée.
Humiliations, brimades, punitions... Les petits rebelles ne sont pas vraiment les bienvenues à Tigerland.
Pourtant, l'arrivée d'une nouvelle recrue, Roland Bozz (Colin Farrell), va changer la donne.

D'entrée de jeu, le jeune soldat impose son style et s'insurge contre la discipline militaire. Ce qui ne plaît guère à ses supérieurs, qui tentent en vain de le mater et de le faire rentrer dans le rang. Pourtant, le film est narré par Jim Paxton, un autre jeune soldat qui rêve également de gloire littéraire.
Sa rencontre avec Roland Bozz va bouleverser son existence.

tigerland

Roland Bozz instaure alors la rebellion contre l'autorité et remet en cause la nécessité d'une telle guerre. En un sens, Roland Bozz symbolise la contestation à venir aux Etats-Unis: celle d'une jeunesse indisciplinée et opposée à une idéologie bien pensante. Indéniablement, Roland Bozz est le personnage le plus intéressant du film. Pourtant, difficile réellement de savoir où Joel Schumacher veut en venir. Le cinéaste finit par perdre son propos dans le dernier quart d'heure du film.
Ne réalise pas Full Metal Jacket qui veut. Toutefois, Tigerland reste un film de guerre terriblement attachant.
Après, mieux vaut éviter de le comparer à son modèle.

Note: 12.5/20


Tigerland - Bande Annonce FR


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