L’Anti-Counterfeiting Trade Agreement (ACTA – Accord Commercial Anti-Contrefaçon) est actuellement dans le viseur d’une partie de la société civile européenne. Cet accord, en préparation depuis 2007 et qui rassemble les Etats-Unis, le Japon, la Suisse et l’Union européenne, vise à combattre le commerce de biens contrefaits, auquel appartiennent, par exemple, les médicaments. Le texte propose également de renforcer la législation régulant les droits de propriété intellectuelle, notamment sur internet. Les 25 et 26 janvier derniers, 22 pays de l’Union européenne ont signé cet accord à Tokyo. Alors que dans les pays non encore signataires, plusieurs manifestations sont organisées contre cet accord, une partie de la société civile tire à boulets rouges contre ACTA. Dans ce cadre, une pétition contre le texte a déjà rassemblé près d’un million et demi de signatures. Les mouvements d’activistes dénoncent une restriction potentielle des libertés sur internet, ainsi que la négligence des conséquences d’ACTA sur les économies les plus faibles en Europe. ACTA doit encore être validée par le Parlement européen. Pour en savoir plus, lisez l’article du Monde à ce sujet.