“Je partage la frustration de nombreux responsables grecs venant de ce qu’une grande part de la critique internationale [à son encontre] néglige le fait que la Grèce a déjà accompli beaucoup, et à un coût important pour la population”. C’est en ces termes que Poul Thomsen, un haut responsable du Fonds monétaire international (FMI) en charge du dossier grec, a appelé la communauté internationale à prendre conscience de l’état de la société grecque. Afin d’obtenir en mars un second paquet d’aide se montant à 130 milliards d’euros, la Grèce doit finaliser ses négociations avec le secteur privé. Le gouvernement a été à nouveau rappelée à l’ordre lors du sommet européen qui s’est tenu le lundi 30 janvier à Bruxelles. M. Thomsen rappelle que la société grecque pourrait ne pas supporter de nouvelles coupes dans le budget, dont le rythme est plus rapide que celui des réformes destinées à moderniser l’économie grecque, et alors que les manifestations contre ces réformes se poursuivent en Grèce.