Dans notre compréhension des espaces digitaux il faudra se remettre à la lecture et à ses théories. Se rappeler aussi une histoire merveilleuse écrite par Manguel ou Chartier, du passage de la lecture à haute voie à celle du silence. Il faudra se pencher sur l'appareillage des notes, les références bibliographique, les coins écornés, les marges annotées. Lire n'est pas l'évidence des yeux qui suivent les lignes, ils en sautent et reviennent en arrière.
Qu'on comprenne qu'un document aujourd'hui se compose du texte, des méta-données qui le référence, mais aussi des annotations dont on rêve qu'elle s'accroche au fil des pages à la manière de Souncloud où les commentaires s'épingle sous la ligne du son. Il n'est jamais eu de texte isolé, et la lecture s'est toujours faite en collaboration.
Une observation. Deux cas parmi des proches. Suscitée par un livre : les mémoires de Keith Richard. Les deux personnes ont adoptée une lecture particulière de cette histoire touffue dont la densité des anecdocte en fait l'index d'une histoire écrite ailleurs. Et cet ailleurs est youtube. Chaque page lue fournissant les mots-clés pour retrouver la forme vivante des anecdocte, leur pendant presque réel des images vidéos. Passant du livre à l'écran pouvoir projeter les images du livre en dehors de l'ecran du cerveau. C'est sans dire que l'aller et retour du livre à l'écran est ponctué de partages. Facebook ou Twitter. Donner à son entourage des fragments de nos plaisirs et de nos découverte.
Il est bien d'autre cas où l'interaction de la page et de l'écran manifeste une fructueuse collaboration. Celui-ci à l'avantage de montrer une chose de plus. La subtilité de cet expérience réside en fait dans une forme d'écriture. C'est la manière même de rendre compte de son histoire et de son objet qui incite à la recherche :
« Le premier 45 tours est sorti rapidement après la signature du contrat. Tous se comptait en jour pas en semaines. On avait fai t un choix délibérément commercial : « come on » de Chuck Berry. Je ne pensais pas que c'était ce que nous pouvions faire de mieux, mais j'étais certain que ça allait laisser une marque» p115 - Keith Richard, Life.
Les livres sont des nœuds, les fragment de texte sur le net le sont aussi. Et la lecture est cet art de jouer avec les nœuds, s'arrêtant sur l'un pour mieux repérer les autres. Ce qui change dans nos lectures est qu'un lien suffit pour glisser d'un texte à l'autre, le commentaire prend de l'importance au regard de la lettre. Le texte qu'on sors du rayonnage est encore lié à ses voisins. Ce qui s'ajoute est que la lecture silencieuse des autres, qui rarement se traduisait par une annotation, aujourd'hui prend de la couleur et tapisse le fond de nos lectures d'une sorte de choeur.
A lire aussi :
Le grand livre de l'internet
Twitter ou la fin du Livre
Qu'on comprenne qu'un document aujourd'hui se compose du texte, des méta-données qui le référence, mais aussi des annotations dont on rêve qu'elle s'accroche au fil des pages à la manière de Souncloud où les commentaires s'épingle sous la ligne du son. Il n'est jamais eu de texte isolé, et la lecture s'est toujours faite en collaboration.
Une observation. Deux cas parmi des proches. Suscitée par un livre : les mémoires de Keith Richard. Les deux personnes ont adoptée une lecture particulière de cette histoire touffue dont la densité des anecdocte en fait l'index d'une histoire écrite ailleurs. Et cet ailleurs est youtube. Chaque page lue fournissant les mots-clés pour retrouver la forme vivante des anecdocte, leur pendant presque réel des images vidéos. Passant du livre à l'écran pouvoir projeter les images du livre en dehors de l'ecran du cerveau. C'est sans dire que l'aller et retour du livre à l'écran est ponctué de partages. Facebook ou Twitter. Donner à son entourage des fragments de nos plaisirs et de nos découverte.
Il est bien d'autre cas où l'interaction de la page et de l'écran manifeste une fructueuse collaboration. Celui-ci à l'avantage de montrer une chose de plus. La subtilité de cet expérience réside en fait dans une forme d'écriture. C'est la manière même de rendre compte de son histoire et de son objet qui incite à la recherche :
« Le premier 45 tours est sorti rapidement après la signature du contrat. Tous se comptait en jour pas en semaines. On avait fai t un choix délibérément commercial : « come on » de Chuck Berry. Je ne pensais pas que c'était ce que nous pouvions faire de mieux, mais j'étais certain que ça allait laisser une marque» p115 - Keith Richard, Life.
Les livres sont des nœuds, les fragment de texte sur le net le sont aussi. Et la lecture est cet art de jouer avec les nœuds, s'arrêtant sur l'un pour mieux repérer les autres. Ce qui change dans nos lectures est qu'un lien suffit pour glisser d'un texte à l'autre, le commentaire prend de l'importance au regard de la lettre. Le texte qu'on sors du rayonnage est encore lié à ses voisins. Ce qui s'ajoute est que la lecture silencieuse des autres, qui rarement se traduisait par une annotation, aujourd'hui prend de la couleur et tapisse le fond de nos lectures d'une sorte de choeur.
A lire aussi :
Le grand livre de l'internet
Twitter ou la fin du Livre