L'histoire: John Kruger est un "effaceur": il est charger de protéger les témoins gênants. Là, il doit assurer la protection de Lee Cullen, qui travaillent sur des armes douteuses...
La critique d'Alice In Oliver:
On oublie souvent de le signaler, mais la filmographie d'Arnold Schwarzenegger est loin d'être irréprochable. L'air de rien, le body builder venu d'Autriche a tourné beaucoup de nanars: Conan Le Destructeur, Kalidor, Hercule à New York, La Course au Jouet, Junior, pour ne citer que ceux-là.
A cette longue liste, vient s'ajouter L'Effaceur, réalisé par Chuck Russell en 1996.
Avec ce nouveau nanar des familles, Arnold Schwarzenegger trouve un personnage à sa mesure, puisqu'il incarne John Kruger, un agent chargé de protéger des témoins un peu trop gênants. Sa nouvelle mission ?
Faire "disparaître" Lee Cullen, une jeune femme qui en sait un peu trop sur un trafic d'armes ultra sophistiquées.
La mission de John va rapidement prendre une tournure inattendue. Son boss et le FBI semblent impliqués dans ce trafic.
Plus que jamais, la vie de Lee Cullen est menacée. Certes, le scénario est de facture classique. Pour Chuck Russell, c'est l'occasion ou jamais de brouiller les pistes et de mélanger l'action pure et dure au film d'espionnage.
En un sens, L'Effaceur est probablement le film de Schwarzy qui ressemble le plus à True Lies. Hélas, Chuck Russell n'est pas James Cameron.
L'Effaceur contient quelques séquences absolument grotesques. Par exemple, la scène avec les crocodiles est un sommet du genre nanardeux.
Quant à l'ami Schwarzy, il cabotine joyeusement dans ce gros film d'action.
Même chose pour les rôles secondaires. Mention spéciale à Vanessa L. Williams, totalement transparente et qui ne sert à rien.
Reste la présence de James Caan et de James Coburn, les deux acteurs apportant un petit plus à ce film d'action qui n'a pas grand chose pour lui.
En même temps, Chuck Russell n'a jamais été un grand réalisateur.
Note: 05/20
Note nanardeuse: 14.5/20