Essai merdifique d’une centaine de pages sur le pourquoi et le comment du pet… Bienfaisant !
« Pisser sans péter, c’est aller à Dieppe sans voir la mer » … observe déjà Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut, en 1751, professeur de latin à l’École militaire, auteur de « L’art de péter », sous-titré « essai théori-physique et méthodique à l’usage des personnes constipées, des personnes graves et austères, des dames mélancoliques et de tous ceux qui restent esclaves du préjugé ». Un best-seller déjà vendu à 80 000 exemplaires, à la nouvelle édition 2011 présentée par Antoine de Baecque, un historien de la littérature à l’humour haut placé, réédité par la Petite Bibliothèque Payot pour notre plus grand bien-être !
Un petit bouquin qui en dit long sur la chose
Dans « L’art de péter », on apprend d’où ça sort, le comment et le pourquoi : « Le pet est un composé de vents qui sortent tantôt avec bruit, tantôt sourdement, et sans en faire…
« Pour vivre sain et longuement,
il faut donner à son cul vent. »
Proverbe.
Le pet est en général un vent renferme dans le bas-ventre, causé, comme les médecins le prétendent par le débordement d’une pituite attiédie, qu’une chaleur faible a atténuée et détachée sans la dissoudre ; ou produite par l’usage de quelques ingrédients venteux ou aliments de même nature. On peut encore le définir comme un air comprimé, qui cherchant à s’échapper, parcourt les parties internes du corps, et sort enfin avec précipitation quant il trouve une issue que la bienséance empêche de nommer… Comme le dit le proverbe, pour vivre sain et longuement, il faut donner à son cul vent. »
Allez ne nous contorsionnons plus de douleurs ventrales, mais de rire à la lecture de cet opuscule… Pétons et sentons-nous bien ! Bon, on évite tout de même en plein dîner, les copains !
« L’art de péter », 5 €, Petite Bibliothèque Payot. En librairie.