Le sujet de la pauvreté a été amené sur CNN lors d’une interview de Romney après sa victoire en Floride contre son plus sérieux rival, Newt Gingrich : « vous pouvez faire une fixation sur les pauvres, moi ce n’est pas mon cas. Nous avons un filet de protection pour eux et s’il casse, on le réparera. Les riches ne m’intéressent pas non plus car tout va bien pour eux. Moi, ce qui m’intéresse, ce sont les 90% d’américains qui représente le cœur de notre pays et qui souffrent actuellement. »
Dans le passé, Romney a été attaqué par ses adversaires qui se moquaient de son insensibilité par ses remarques controversées comme « je suis capable de virer des gens ». Romney estime que c’est d’abord le fléau du chômage qu’il faut combattre et non la pauvreté : « les pauvres ont des droits dans ce pays, ils ont droits à des aides alimentaires, ils ont droit aux soins gratuits, nous avons des foyers pour eux, nous avons des programmes sociaux pour les plus démunis. Mais ceux qui sont les plus en souffrance, ce sont ces américains moyens, au chômage actuellement et qui ont du mal à payer les études des enfants. Ils sont en pleine déconfiture. »
Avec de telles déclarations, voilà un axe de communication qui risque d’être la cible des attaques du clan Obama l’automne prochain…
Ricardo Bellone