Est-ce que le simple titre, « Michael Jackson me parle… », est source de préjugés pour le futur lecteur ? Oui et non. Est-ce que le « sous-titre », « conversations avec un médium », est source de préjugés pour le futur lecteur ? Absolument.
Avant même d’entamer la lecture on entre dans cet esprit « spirituel », de médium. Et par la suite c’est ce qui gâche toute la lecture. C’est une accumulation de messages et de symboles religieux, liés à Dieu, qui hantent ce livre.
A-t-on envie de lire ça quand on a un livre de Michael Jackson, entre les mains ?
Le concept de ce livre est simple. Ce sont des conversations entre l’auteur et Michael Jackson. L’auteur pose des questions, Michael y répond. C’est comme cela tout le long du livre.
Il y a un nombre incalculable de phrases et de remarques, présentes dans ce livre, qui m’ont fait bondir de ma chaise. De véritables pépites.
Premier extrait, page 29.
L’auteur : « Et Walk Disney ? »
Michael Jackson : « Oui. Il est ici. J’aime beaucoup discuter avec lui, et nous parlons souvent de ses oeuvres. Il est très sensible au fait que ses créations se poursuivent sur Terre. Nous avons monté un spectacle pour les enfants, ici, et nous avons beaucoup ri. »Page 41.
L’auteur : « Je t’imagine enregistrant un album en compagnie d’artistes prestigieux. Sors-tu toujours des albums là-haut ? »Page 42.
L’auteur : « Je ne connais pas le solfège. Allons-nous faire de l’écriture automatique ? »
Michael Jackson : « Je chanterai les chansons et tu les enregistreras ».Page 73.
L’auteur : « Tu as joué le rôle d’un alien dans Men In Black II … »
Michael Jackson : « J’avais d’abord refusé mais, par la suite, l’idée de jouer un alien m’a convaincu. [...] »
-> Je ne me prétends pas expert sur Michael Jackson mais je crois bien que c’est Michael qui a demandé de jouer ce rôle. C’était un engagement entre lui et Sony, quand ils étaient en conflit, période Invincible …Page 147.
L’auteur : « Finalement, la Vie, c’est un peu comme dans les Sims ? »
Michael Jackson : « Un peu, oui ! [...] »Page 197.
L’auteur : « Sur Wikipédia, on dit que tes dépenses tournaient aux alentours de 30 millions de dollars par an. Que faisais-tu de cet argent ? »
La preuve ultime qui prouve que ce livre n’avait peut-être pas vraiment lieu d’être, elle est au tout début. Un message d’avertissement de l’éditeur se trouve dès la première page. L’éditeur explique qu’ils se sont interrogés à la lecture du manuscrit et qu’ils ont décidé de le sortir, car ce livre est porteur de « messages d’amour, d’espoir et de spiritualité ».
Il y a sans doute eu des efforts de réaliser pour sortir ce livre, mais je le déconseille quand même vivement.
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