J’ai eu le plaisir de recevoir de la part de Square Enix une invitation pour une après-midi découverte du dernier né de la licence phare du développeur, Final Fantasy XIII-2. Une session de jeu organisé avec Microsoft mais je vous laisse découvrir le compte-rendu de mon ancien collègue de PS3Gen, j’ai nommé Kreep ! Merci à lui de s’être rendu là-bas à ma place et de pouvoir nous donner ses impressions sur le jeu.
Compte-rendu :
Microsoft présentait hier Final Fantasy XIII-2 à la presse dans ses locaux parisiens. L’occasion pour moi de tâter du chocoboet autres joyeusetés à travers une longue séance de jeu. Retour sur mes premières impressions.
Le dossier Final Fantasy XIII-2 est épineux. Alors que l’épisode original a divisé les joueurs, notamment à cause de son incroyable linéarité, Square-Enix semble clamer haut et fort que ce nouvel opus est celui de la réconciliation. Comme ils nous ont déjà fait le coup avant, je me méfie de ce genre d’annonce et préfère partir sceptique. Première constatation : le jeu est plutôt agréable à regarder, et ce, même sur la console de Microsoft. Alors que la version Xbox 360 de FF XIII avait laissé un goût amer en bouche (qualité graphique bien inférieure à celle de la version PS3), cette nouvelle itération semble corriger le tir. Le moteur a été revu et, même si la palette de couleurs est un peu trop flashy, la qualité graphique est au rendez-vous sur tous les supports.
J’ai remarqué quelques tentatives pour rendre sa liberté au joueur, mais rien de transcendant. Square-Enix a multiplié les bonnes intentions, avec des quêtes annexes, des villes ouvertes, des chemins multiples, mais nous ne retrouvons toujours pas l’immensité des vieux épisodes de la saga. L’interface permettant de naviguer entre les lieux et les époques offre ainsi la chance de pouvoir retourner dans les endroits visités auparavant sans qu’il n’y ait pour autant de grande carte du monde. Nous pouvons tout de même saluer les quelques efforts fournis, qui montrent que Square-Enix écoute ses fans et tente d’apprendre de ses erreurs.
Pour le système de combat, pas de dépaysement en vue : il reprend les bases de Final Fantasy XIII. Vous contrôlez seulement deux personnages humains, mais un monstre peut venir vous prêter main forte (parmi un bestiaire de 150 bestioles). C’est la nouveauté principale de cet épisode : vous pouvez attraper un monstre et le faire combattre à vos côtés (♫ensemble pour la victoiiiiiire♫). Des cinématiques interactives viennent également enrichir le gameplay. Une action se déclenchera de temps en temps pendant l’affrontement, vous demandant d’appuyer sur plusieurs touches. Ce petit ajout permet tout de même de dynamiser davantage les combats. Une véritable réussite.
Côté musiques, c’est un peu la catastrophe. Les thèmes ne collent pas du tout aux ambiances des villes et des environnements. Pire, ils ne dégagent absolument aucune émotion. Quand nous savons que la saga des Final Fantasy fut longtemps réputée pour ses bandes originales toutes plus extraordinaires les unes que les autres, il y a de quoi en vouloir aux responsables de ce massacre. Il ne reste plus qu’à espérer que ce constat ne sera pas le même pour le reste du jeu, puisque je n’en ai testé qu’une fraction (trois niveaux étaient jouables).
En bref, cette suite directe à Final Fantasy XIII a peu de chance de toucher ceux qui n’ont rien aimé dans l’épisode père. Pour ceux qui ont apprécié Lightning et ses compagnons, ce nouveau jeu saura vous emmener encore plus loin dans l’expérience FFXIII.