L'histoire: Pour sauver son père, Johnny Blaze fait un pacte avec Mephistophélès. Bien que le cancer du paternel soit guéri, Blaze meurt lors d'une cascade. Johnny devient alors le Ghost Rider et a bien l'intention d'affronter Mephistophelès et ses sbires...
La critique d'Alice In Oliver:
Certes, certaines adaptations de comics n'ont pas rencontré le succès escompté au cinéma. C'est par exemple le cas du mauvais Daredevil.
Mais peu importe, Hollywood persiste et signe. Preuve en est avec Ghost Rider, réalisé par Mark Steven Johnson en 2007.
Le cinéaste choisit Nicolas Cage pour interpréter le célèbre motard enflammé. Un choix plus ou moins judicieux, l'acteur ayant tendance à cabotiner depuis quelques années au cinéma.
Ses choix sont parfois douteux. Toutefois, Nicolas Cage est un grand fan de comics. L'acteur rêve depuis longtemps d'incarner un super héros sur grand écran. Malheureusement, Ghost Rider reste une grande déception et un petit nanar de seconde zone. En vérité, le film souffre de nombreux défauts.
Premièrement, le scénario est de facture classique et s'inscrit dans la lignée du premier Spiderman.
Mark Steven Johnson s'attarde donc sur le passé traumatique d'un héros motard et cascadeur, marqué par la mort de son paternel.
A cela, rajoutez une histoire d'amour indigente entre Johnny Blaze et une journaliste sans envergure (Eva Mendes), et vous obtenez un pur produit hollywoodien.
Ghost Rider reste terriblement formaté et sans aucune originalité.
C'est indéniablement son plus gros défaut. Ensuite, il faut bien reconnaître que Nicolas Cage n'apporte pas grand chose à son personnage.
En résumé, Nicolas Cage cabotine et se contente du minimum syndical. Par là, comprenez que le jeu de l'acteur est franchement pénible.
D'ailleurs, Nicolas Cage sera nomminé aux Razzie Awards pour le prix du pire acteur de l'année 2007.
Dommage car ce nanar des familles contient quelques idées intéressantes, mais totalement inexploitées.
Par exemple, il aurait été intéressant de développer les pouvoirs de ce motard de la nuit, capable de révéler l'âme et les péchés de ses victimes.
Qu'à cela ne tienne, Mark Steven Johnson joue la carte de l'humour, le tout à grand renfort d'effets spéciaux souvent grotesques.
Et malheureusement, la présence de Peter Fonda, qui semble sérieusement s'ennuyer, ne change pas grand chose.
Ghost Rider reste bel et bien une adaptation foireuse.
Note: 04/20
Note nanardeuse: 13/20