Les éditions Presses de la Cité viennent de publier La maîtresse de Rome de Kate Quinn.
L’auteur nous emmène ici au cœur de la Rome du Ier siècle dans une saga haletante pleine de complots, de sang, d’orgies, d’esclaves et de jeux du cirque. Le personnage central est Thea, une jeune esclave juive devant obéissance à Lepida Pollia, sa jeune maîtresse des plus hautaines.
Malgré sa condition, Thea va réussir à rencontrer l’amour, et pas avec n’importe qui, mais avec Arius le Barbare, le gladiateur le plus en vu de Rome. Lepida, qui elle a du mal à trouver l’époux de ses rêves va voir cette relation d’un mauvais œil et va tout faire pour les séparer.
Et belle revanche sur son destin et sur sa maîtresse, Thea va même devenir très influente à Rome grâce à ses grands talents de musicienne. Mais elle va devoir cacher son amour pour Arius car l’empereur Domitien la veut comme favorite, et l’on peut difficilement dire non à un empereur.
Ecrit dans un style assez moderne et avec de nombreux détails, le lecteur n’a aucun mal à s’imaginer les scènes et à se prendre d’amitié avec tel ou tel personnage qui jalonneront le parcours de Thea. Au fil des pages, vous serez au premières loges des intrigues de l’époque qui étaient au final aussi courantes que de nos jours.
Avec son roman La maîtresse de Rome, Kate Quinn sera la maîtresse de vos soirées et de vos bons moments de lecture.
La maîtresse de Rome de Kate Quinn, traduit par Catherine Barret, Editions Presses de la Cité, 540 pages, 22€.