« Pavese écrit quelque part : « Toute erreur est initiale. » J'hésite entre deux interprétations : l'optimiste, selon laquelle, on ne se tromperait qu'au début (de quoi?) et la réaliste, selon laquelle, chaque fois qu'on se trompe, fut-ce loin du début, voire près de la fin, on inaugure un nouveau train d'erreurs, dont chacune est « initiale » pour toutes les suivantes. »
Gérard Genette.
Apostille. (Seuil)