Oséal marche !

Oseal fête aujourd’hui sa première année d’activité  !

Après un accouchement au forceps, une période de nuits agitées réclamant ma maman devant tant de questions et de remise en question, j’ai lâché ma tétine de salarié/associé/conjointe du patron et me voilà debout sur mes petits pieds prête à affronter le monde du haut de mes 1,62 ! Ah oui un beau bébé quand même..

Cette première année en activité libérale fût riche et déconcertante.
Fraichement moulue de mes certifications, les yeux pétillants, la bouche en cœur,  j’ai commencé l’année 2011 avec beaucoup de convictions sur ma nouvelle posture et mon nouveau métier de coach.
Hélas, beaucoup de choses ne s’apprennent pas à l’école à commencer par ce qui m’a valu ma première désillusion: le coaching ne se vend pas. Non pas qu’il ne trouve pas preneur car le besoin en accompagnement est grand mais la demande, elle, est plutôt faible .
Que pouvais-je espérer finalement ? Qu’il me suffisait de mettre une affiche « COACH » pour attirer le chaland ?
Qu’il suffisait de vanter les mérites de l’analyse transactionnelle, de la PNL, de la communication assertive pour voir rappliquer une horde de clients en délire ?

Évidemment…que non..
Le coaching , sous ses airs sympatoches , fout la trouille parce qu’il induit le changement.
Ce constat fait, j’ai dû tout reprendre à zéro : mes idées, mon savoir-faire , mon expertise et surtout mon savoir être car finalement aujourd’hui mon attention se porte sur le lien que je tisse avec mes coachés, c’est surtout cela qu’ils viennent « acheter ».
Quand le lien et la confiance sont réunis, je peux les guider dans ce processus dynamique qu’est le coaching, lorsque j’ai saisis cela j’ai commencé à marcher et j’ai jeté ma tétine…

Je ne suis encore qu’au balbutiement de ce nouveau métier et comme un bébé qui apprend à marcher seul, j’ai pris des tables aux coins carrés sur le coin du nez, j’ai mis le doigt dans des prises pensant bien faire pour me retrouver avec une grosse décharge (émotionnelle)… ça calme et ça donne du sens au mot « humilité ».

Bref.. j’ai appris ce que le mot autonomie veut dire !

Je partage brièvement avec vous ce que fût mon départ et mon regard sur cette première année d’activité.
Etre coach n’enlève en rien à la difficulté d’entreprendre qui est avant tout un combat contre/pour soi-même, j’ai probablement plus d’outils et plus de connaissance  pour me sortir de mes couches sales mais croyez bien que parfois je pique ma crise de nerfs ! (nan en fait, j’allais écrire que parfois je sens la merde, mais bon ..je suis une lady..je n’écris pas ça de but en blanc

Je vous remercie de continuer à me lire, ce blog est pour moi un support de communication important, souhaitant qu’il soit le reflet de ce que je suis : Géraldine en amélioration continue dans sa posture de coach !

Je trinque à la santé d’Oséal, cet enfant non désiré qui est devenu ma grande fierté !

Ps: J’ai reçu quelques questions de personnes souhaitant davantage d’informations sur mes prestations, il est clair qu’en 1 an j’ai renforcé mon positionnement tant sur le plan personnel que commercial (l’un influençant l’autre).
Je pense que dans les prochaines semaines, je vais reprendre mes articles sur » la mission du coach  » pour apporter quelques éclairages sur ce que je fais.