Pretty Little Liars // Saison 2. Episode 18. A Kiss Before Lying.
Cette semaine, Pretty Little Liars se dit qu’il vaut mieux faire danser les twists plutôt que de rester inerte et elle a bien raison. Cette série est toujours aussi macabrement mal écrite, mais ce n’est pas pour autant que les petits twists bien funs et sympathiques ne vont pas la sauver. Cette semaine encore Caleb va tenter de récupérer des images de ce fameux téléphone et si Hanna était énervée contre les clés USB dans l’épisode précédent, c’est seulement parce que A sait que sa mère a volé de l’argent et du coup… c’est pas bien et elle pourrait aller en prison. Caleb est un personnage qui me fascine car il a tout du trublion de la classe mais il est super intelligent et arrive à reformater des vidéos pour qu’elles soient lisibles, … c’est un pro ce gars et il m’épate. Non mais surtout quand on a quatre amies qui enchaînent les débilités autour. Leur seul plan (qui pouvait être bon) pour coincer A a foiré en beauté et elle n’ont eu qu’un téléphone en échange. Cependant, maintenant on sait qui était la fameuse personne masquée qui s’est fait défoncé le bas ventre par la voiture de Hanna.
Oui, car si Holden est pas gay (je pense que ce n’est pas le cas), il est forcément impliqué de prêt ou de loin dans quelque chose autour de A. Et bim… il est blessé au bas ventre, comme de par hasard. Et bim… Aria est assez bête pour ne pas faire la connexion tout de suite. Ca aurait été plus drôle si on était dans Scream car le scénario aurait fait en sorte que Aria ait une lumière et qu’elle apprenne un peu à se servir de sa matière grise. Je ne vais pas lui en vouloir mais c’est terriblement rageant. Il y avait un potentiel à gros cliffangher : Aria qui se fait kidnappée par Holden. Je me fais tellement de films que je pourrais réussir à refaire le scénario de la série. Ce que l’on apprend dans cet épisode et grâce à la vidéo c’est que A avait un alter-ego du doux nom de Vivien. Une version brune d’elle-même quoi. Que Hanna avait comme par hasard croisée une fois dans un salon de coiffure où elle allait bien évidemment… pour la première fois. C’est marrant comment tout tourne autour de Hanna dans cet épisode et tout particulièrement dans le reste de la série finalement. C’est comme si A en voulait à Hanna plus que les autres ou que Hanna était purement et simplement A. C’est vrai, sa volonté de détruire les fichiers vidéo c’était peut être pour ça. Oui, je divague totalement. Mais avouez que mon raisonnement pour être alléchant.
L’épisode ne s’arrête pas là puisque l’on a également la suite de l’histoire Kate. Cette dernière fait son arrivée à Rosewood High et elle va bien évidemment être gentille avec Hanna. Sauf que Spenser la connait et surtout sait son secret. L’histoire ne marque pas l’épisode sauf pour le cliffangher où Hanna passe pour celle qui a envoyé une photo de Kate nue à tout le lycée. Je ne sais pas trop quoi attendre de cette histoire. Surtout que Kate était grosse et moche. J’ai eu l’impression de revoir cet épisode de Smallville (la référence ultime des cas bizarres de toute façon) où cette jeune fille moche revenait toute belle après un été dans la clinique de sa mère. Ici on peut se douter que c’était une fille grosse, avec des lunettes, de l’acné… Elle n’avait rien pour elle et tout d’un coup elle est devenue celle qu’elle est dans la série. C’est beau, et surtout les séries pour adolescents font presque l’apologie de la chirurgie esthétique quand une série comme Glee fait tout pour nous en dégoûter… Ahlala. Le paradoxe. L’épisode était également le moment de revenir sur la relation entre Emily et Mya. Et c’est toujours aussi ennuyeux. Bon, les plus excités des téléspectateurs seront content de la petite scène olé olé… mais sinon vraiment… Et puis le dîner avec la mère d’Emily était un désastre de nullité. Bref, au final, voilà un épisode correct de Pretty Little Liars. C’est toujours aussi peu fin mais bon, on ne peut pas trop en demander à la série non plus.
Note : 5.5/10. En bref, les intrigues avancent à petit pas mais avancent.