LA suite de cet article et de celui-là
A l’arrivée, c’est en fonction de mon numéro de dossard, la récup’ se fera soit sur la piste de course soit sur celle d’échauffement.
Je me change et je me mets en route pour la récup’, phase importante de l’après course, surtout lorsque d’autres courses m’attendent les jours suivants.
C’est un moment agréable où l’on se retrouve avec les autres. Soit on se congratule, soit on se réconforte… des peines, des pleurs, des joies… ça finit toujours par rigoler, c’est ce que j’aime avec l’équipe de filles dans laquelle j’évolue ! C’est souvent le moment où je croise les « autres » copines, les étrangères ; Franzi, Tina, Anna-Carin, Fany, on se congratule ou on rigole de nos malheurs, j’y vais de mon « franglais » plus franc que glais !!! Mais je me débrouille, (elles non plus ne sont pas parfaites en Anglais), pas de complexe ! Et si je ne comprends pas, je peux toujours dire « yes yes » avec un grand sourire ça passe toujours !
Petit bilan en apercevant les uns après les autres le staff Français, tout le monde y va de son commentaire. Un mot aux techniciens qui sont dans le suspens « alors, les skis, ça glissait ? », nos retours sont importants. Soit pour la course des gars qui enchaînera après la nôtre, soit pour les jours de course qui suivent.
Ouf ! ça y est, retour à l’hôtel. La journée n’est pas finie, il est quoi, seulement 16h30… je déballe mes affaires, mets à sécher ce qu’il y a à mettre à sécher. La récup’ n’est pas finie, il y a le massage, passage entre les mains des kinés, on en profite pour parler des bobos (je suis spécialiste du « toujours un pet d’travers »). Mais généralement, on s’attarde surtout sur les jambes, massage en profondeur pour décoller les toxines des muscles.
J’aime refaire tourner les jambes après ça, j’ai l’impression qu’il faut remettre en activité les muscles pour finir d’évacuer tous les déchets de la course… donc après trois quarts d’heure de massage, 30 minutes de vélo, il est bientôt l’heure d’aller manger.
Avant le dîner, séance d’étirements.
Le repas est un moment convivial, où on croise tout le monde à tête reposée… Il n’est pas rare que l’on soit une « veille de course », parfois pour nous qui enchaînons deux jours de suite, parfois pour les gars qui n’ont pas couru aujourd’hui, de toute façon, on reste sans cesse sur le qui-vive… on est là pour ça !
Après manger, la douche, et la détente.
Petit passage dans la chambre des copines pour discuter, si besoin d’un débriefing, je passe voir Polo ou Lionel et on discute. Je vais sur internet, je regarde un film ou je lis… la pression retombe, le repos du guerrier… et oui, je suis une guerrière, à ma façon !