Chuck – Episodes 5.12 et 5.13 – Series finale

Publié le 31 janvier 2012 par Speedu

Chuck versus Sarah
Chuck versus the goodbye

Saison 5, Episodes 12 et 13 sur 13
Diffusion vo: NBC – 27 janvier 2012

Chuck doit affronter Sarah avant d’aller de l’avant et poursuivre sa vie sans nous …

Je crois qu’il n’existe que deux exercice très difficile dans la review de séries. Celle d’écrire sur un épisode de sitcom et celui d’écrire une review de final de série. Dans ce dernier cas, le problème est qu’il est toujours difficile d’être le plus objectif possible. Des années d’amour ou de haine pour la série arrivent à terme. C’est forcément une déception. On n’a plus la série à aimer ou à détester chaque semaine. Salo** ! Pourquoi tu nous quittes comme ça ? Hein ? Hein ? Et surtout sans nous montrer Jeffster en live devant 100 000 personnes à la porte de Brandebourg !

Vendu comme un final en deux parties, on a finalement deux épisodes indépendants. Et le premier confronte une ruthless Sarah, une Sarah sans pitié à Chuck. Quinn lui a lavé plus blanc que blanc la mémoire des 5 dernières années et la voilà à jouer double jeu pour récupérer l’intersect et tuer Chuck. Je savais que ça finirait tragiquement pour Sarah. La voilà manipulée et poussée à tuer l’homme de sa vie alors qu’elle ne sait même plus qu’il est l’homme de sa vie !

Le second épisode quant à lui se charge de tout boucler ou presque, nous envoyant tous les personnages dans une nouvelle voie après avoir régler les derniers détails à savoir se venger de Quinn et sauver le monde une dernière fois.

Finalement, les deux épisodes offrent les deux volets de Chuck. Le premier mise beaucoup sur l’action tandis que le second, même si il n’est pas dénué d’action, joue beaucoup plus la carte de l’émotion et des références. Cela équilibre finalement bien la fin de Chuck qui nous offre presque toute l’essence de la série à bonne dose lors de ces deux épisodes. Je regrette juste un léger manque d’humour mais la situation ne s’y prétait pas vraiment.

Coté action, on sent que le budget n’est plus ce qu’il était quand même. Cela manque globalement d’ampleur et la seule vraie scène d’action s’avère être un accident de voiture. Et encore, juste un percutage d’une voiture à l’arrêt. C’est très light, surtout quand on se rappelle que 91 épisodes plus tôt, on avait eu droit à une super course poursuite entre le gros SUV de Casey et la Toyota nerd herd de Chuck, avec la descente d’escaliers à l’envers ou encore les nombreux rentre dedans.
En plus, coté action, je veux bien que Sarah soit super balèze mais attaquer l’avion en plate forme shoes immenses de bimbo, c’est vraiment trop. Déjà que le saut depuis le plafond de la CIA ou à travers la vitre de la porte, le tout en talons aguilles, ça ne passait pas vraiment … Et puis il était en vacances Casey ou quoi ? Je veux bien qu’il n’est plus la forme des débuts avec un léger laisser aller ces derniers temps mais quand même …

Et coté émotions, là par contre, l’épisode a mis la dose qu’il fallait mais pas trop non plus. On peut vite et facilement tomber dans un truc trop dégoulinant de bons sentiments et l’épisode évite cela. Et on peut remercier Sarah qui ne se rappelle pas, agissant juste parfois par instincts mémoriels (au wienerlicious ou avec le virus par exemple). Et on peut aussi remercier le bisou à la Disney. Même si c’est très frustrant de ne pas savoir si la solution de Morgan a fonctionné ou non, heureusement qu’on ne le sait pas sinon, cela aurait été beaucoup trop abusé. C’était la limite à ne pas franchir et finir ainsi sur l’incertitude, c’était le bon moment. On peut ainsi s’imaginer que cela a marché si on est fleur bleue tout comme l’inverse si on n’est justement pas un romantique. Et surtout, finalement, peu importe la façon, que ça soit par le baiser magique ou simplement par Chuck qui redrague Sarah, on sait qu’ils finiront heureux et c’est le principal. Je ne pense pas qu’arrivé à ce point là de la série, un téléspectateur ne voulait pas les voir finir ensemble. Ou alors il est très sadique ce téléspectateur.

En tout cas, cette fin me frustre quand même un peu. J’ai l’impression qu’il manque un petit quelque chose, un petit plan où on aurait rapidement vu, juste une ou deux secondes, Jeffster en concert puis les Woodcomb à Chicago, puis Casey dans la jungle retrouvant Gertrude (même de loin avec une doublure dos si Carrie Ann Moss ne voulait pas/ ne pouvait pas reprendre le rôle pour une seconde) et enfin, Chuck et Srah se tenant la main devant la maison. Cela aurait donné un montage de 30 secondes max et j’aurais été plus satisfait qu’en finissant juste sur le bisou sur la plage. Et surtout cela n’aurait pas changé grand chose finalement.

Sinon, en bref:

- Les références sont nombreuses, surtout au pilote. Et c’est génial, sauf quand on a revu le pilote juste avant. Il faut quand même avoir de l’imagination pour trouver que les deux resto mexicains se ressemblent. Idem pour la « white room » de l’intersect dont le téléchargement était bien différent il y a 91 épisodes (la salle se remplissait d’images). Par contre, le virus Irène Demova est identique ! (Chuck, find the porn virus !)
- On a évité d’avoir trop d’images du passé. Il y avait juste ce qu’il fallait de scènes et c’était parfait ainsi. Cela évite là encore que ce finale sombre trop dans l’émotionnel.
- Même le Subway a eu droit à sa conclusion très Chuckienne.
- Sarah fait un festival et j’approuve: en tenue wienerlicious, en cuir moulant, toute nue, toute mouillée, … c’est un festival.
- Jeffster qui nous offre un énorme morceau des années 80, du groupe préféré de Nelson Muntz, A-Ah et leur titre culte Take on me. Fous zètes Jeffster ? Les femmes et les hommes font fous adorer en Allemagne ! Fenez zavec moi ! Wunderbar !

Bref,

Je ne vais pas noter ce finale parce que voilà, un final ne se note pas. En tout cas, la sortie de Chuck est réussie. Ces deux derniers épisodes nous offrent une dernière fois tout ce qu’on attendait chaque semaine de Chuck et ils le font bien. Néanmoins, je ne sais pas, il manquait quand même un petit quelque chose, la cerise sur le gateau, pour que cette fin soit vraiment à tomber sur le cul.

Et bien sûr, on ne peut pas se quitter sans ça:
Les adieux en coulisses !

et