Plon, 26 août 2010, 400 pages
Résumé de l'éditeur :
Au coeur de l'Ecosse du XVIIe siècle, Corrag, jeune fille accusée de sorcellerie, attend le bûcher.
Dans le clair-obscur d'une prison putride le Révérend Charles Leslie, venu d'Irlande espionner l'ennemi, l'interroge sur les massacres dont elle a été témoin. Mais, depuis sa geôle, la voix de Corrag s'élève au-dessus des légendes de sorcières, par-delà ses haillons et sa tignasse sauvage. Peu à peu, la créature maudite s'efface ; du coin de sa cellule émane une lumière, une sorte de grâce pure. Et lorsque le révérend retourne à sa table de travail, les lettres qu'il brûle d'écrire sont pour sa femme Jane, non pour son roi.
Chaque soir, ce récit continue, Charles suit Corrag à travers les Highlands enneigés, sous les cascades où elle lave sa peau poussiéreuse des heures de chevauchée solitaire. Chaque soir, à travers ses lettres, il se rapproche de Corrag, la comprend, la regarde enfin et voit que son péché est son innocence et le bûcher qui l'attend le supplice d'un agneau.
Mon avis :
Voici un roman qui m'a propulsé (littéralement) au coeur de l'Ecosse du 17e siècle.
Tout y est rude : la vie, la guerre. D'autant plus pour Corrag, qui se tient en retrait du village. Mais qui va aussi soigner, grâce à ses plantes, les maux des uns et des autres. Petit à petit, elle trouve sa place dans le clan MacIain.
Ce roman chante également l'amour de Corrag pour les Highlands, et qui a déjà porté ses pas en cette contrée ne peut qu'être en accord avec elle.
C'est également un roman sur l'amour et le respect de la nature et de ses bienfaits.
Un roman sur l'Amour, aussi. Même si la mère de Corrag lui a interdit d'aimer, elle ne peut s'empêcher de tomber amoureuse d'un fort et vaillant Highlander.
J'ai lu ce livre comme un roman, mais j'ai découvert, dans les dernières pages, qu'il était historique. Le récit d'une vie en marge, forte et belle.
L'image que je retiendrai :
Celle de Corrag, les cheveux au vent, parcourant la lande et donnant au paysage ses propres noms.