Des chercheurs chinois de Nankin ont découvert dans le sang et des organes des traces de ce que l’on appelle des micros ARN, provenant du riz. Puis ils montré que ces traces nourrissaient plusieurs types de maladies graves ! Ces chercheurs ont mis en évidence le premier cas de micro-ARN d’origine végétale capable de résister à la digestion et d’influer sur les cellules. Ces résultats sont encore à confirmer, mais sont hautement importants, car ils montrent que nous ne consommons pas seulement des vitamines et des protéines, mais aussi des régulateurs de gènes.
Si tel est bien le cas le rôle des OGM, contrairement à que qu’affirme le site de Monsanto (« il n’y aucun intérêt à tester l’innocuité des OGM sur les humains ») doit être évalué. Les thèses de Monsanto sont toujours articulées sur une conception de la génétique datant de 50 ans pour laquelle il n’existe qu’un seul processus de transfert d’information entre l’ADN et la cellule.
Les conséquences de ce type de découverte sont fondamentales vu le niveau de manipulations que les humains parviennent à faire. Prenons l’exemple de la production d’ARN d’origine végétale capables de ture des insectes en détruisant certains de leurs gènes. Ou cela va s’arrêter ?
Une des toutes premières vérifications serait de vérifier si l’ADN introduit dans les OGM agit –par l’intermédiaire des micro-ARN- sur d’autres protéines que celles qu’il est censé codé ( de ce que je peux comprendre du séminaire d’Alain Prochiantz au collège de France, cela semble hautement probable.)
pour suivre le dossier
http://www.afternet.org/