Un système éducatif totalement libre pour l’éducation religieuse et morale?

Par Oratoirenotredamedefatima @nd_fatima

Comme nous vous le rapportions il y a peu, Benoît XVI avait déjà appelé au cours de son homélie du Nouvel-An à « éduquer les jeunes à la justice et à la paix ». Bien que, sans surprise, le message principal de cette déclaration n’ait pas été comprise par les grands médias, le souverain pontife faisait pourtant une référence implicite à l’Église catholique, seule capable d’instruire la jeunesse dans les valeurs morales et religieuses chères aux parents. Et non pas à l’immense édifice de l’Education nationale, contrôlée par un corps professoral et syndical qui promeut une idéologie très éloigné de ces valeurs.

L’hostilité des journalistes aux écoles catholiques n’est pas sans raison. Si le hors contrat et les dispositifs légaux qui peuvent le favoriser (comme le chèque-éducation dit aussi « bon scolaire ») sont systématiquement détruits dans la presse et à la télévision (et jamais soutenus par les politiciens) c’est parce que l’éducation libérée de l’Etat refait appel aux communautés naturelles (famille, paroisse, commune) que celui-ci veut précisément détruire…

Nous devrions donc, en tant que catholiques, nous réjouir des dernières déclarations de Mgr Chaput, archevêque de Philadelphie, qui abondent dans ce sens.

 [L]e bon scolaire rend le pouvoir du choix de l’éducation aux parents, à qui précisément il appartient. Ce faisant, le bon scolaire rend toutes les écoles plus responsables de la qualité de l’éducation qu’elles offrent. Les parents reçoivent le bon scolaire. Les parents choisissent l’école. Cela est parfaitement sensé. Si une école offre une éducation de piètre qualité aux jeunes, les parents, très justement, voteront avec leurs pieds – et leurs bons. Evidemment, la plupart des écoles catholiques font l’inverse : elles offrent une éducation forte, dans un environnement sûr, en focalisant sur le développement d’un bon caractère moral. Voilà pourquoi les parents sont si malheureux de les voir fermer.