Des ventes record en Europe
Pourtant destinée, à l’origine, aux marchés émergents (ou la population à un pouvoir d’achat moindre que dans les pays développés), la "voiture du pauvre" a vu ses ventes exploser également en Europe : 145 000 Logan vendues en 2005, 248 000 en 2006 et près de 370 000 en 2007.La question reste entière : comment le constructeur Dacia-Renault est-il parvenu à ce succès ? Très peu de publicité, peu distribuée (tous les concessionnaires en Europe ne la vendent pas), pas vraiment destinée à l’Europe de l’ouest. Comment la Logan a-t-elle ainsi réussi à séduire tant de gens ?
Une voiture adaptée à la demande
La réponse se trouve très probablement dans le nouveau comportement des clients qui ne souhaitent plus s’endetter plusieurs années pour une voiture. Nous sommes dans une ère ou tout ce qui est discount fonctionne. Et bien, apparemment, le concept de la voiture discount plait aussi. La Logan démarre à 7 600 euros. Celle-ci répond alors aux attentes d’un marché.Néanmoins, si la Logan est effectivement la voiture la moins chère d’Europe, elle n’en reste pas moins solide. Son cahier des charges répond certes à des choix économiques, mais aussi à des choix de fiabilité. Conçue au départ pour des pays en voie de développement, la Logan doit pouvoir endurer tous les climats et toutes les routes, des pavés de Roumanie à la "tôle ondulée" des routes sahariennes.
La prochaine étape : la voiture hybride
Elle doit être capable de fonctionner avec de l’essence de qualité médiocre. La rareté des garages dans les pays les moins industrialisés fait qu'elle doit aussi supporter de très longues périodes sans révision. En outre, elle doit pouvoir être réparée facilement.Enfin, elle respecte les normes européennes euro III et euro IV en matière d'émissions polluantes et se recycle. L’étape suivante est la voiture hybride comme par exemple, dans un tout autre style, la Honda Insight Hybrid ou bien les allemandes qui commencent à se faire valoir à des prix décents.